Ceci est une tribune de saran sereme ancienne médiateur du Faso qui juge la situation sécuritaire du pays Déplorable, desastreux, dramatique, terrible et inadmissible.
Ce qui se passe à SEYTENGA, ce qui s’est passé à MADJOARI et se mène dans toutes les zones et contrées d’insécurité du Burkina Faso (Djibo, Bourasso, Di, Barani, Toeni, Titao, Dori, Barani, Gomboro, Namissiguima, Tankoalou, Faramana, Pama, Tansila, Nadiagou, Kantchari, Gassan, Yaba, Didyr, ……).
L’instrumentalisation des réseaux sociaux n’y pourront rien, pire, cela expose davantage nos populations désarmées et que se sentent abandonnées.
Sous le prétexte fallacieux d’observer le silence pour soutenir la stratégie de guerre, si stratégie pertinente il y’en a d’appropriée et d’adaptée, nos populations croulent et meurent sous le poids et le joug de l’hydre terroriste.
Si nous nous sommes désolidarisés d’un pouvoir démocratiquement élu pour l’insouciance enregistrée auprès de certains décideurs en oeriode d’insécurité dans la gouvernance et une incapacité avérée à juguler l’hydre terroriste, nous marquons notre consternation face à un Pouvoir militaire, animé par des jeunes militaires de surcroît, que nous avons applaudi comme des sauveurs, mais que nous entrevoyons malheureusement, comme véritablement dépassé, limité et obnubilé par d’autres priorités que celle de relever le défi sécuritaire de cette guerre contre les mêmes forces du mal.
Les menaces ne nous emeuvent point, la prison n’est pas faites pour les moutons et la mort n’a qu’un visage, quelques soient les tortures.
DE TOUTE ÉVIDENCE, NOTRE SILENCE NE SERA QUE COMPLICITÉ ET ADHÉSION À UN SUICIDE COLLECTIF.
Nos zones de conforts n’en sont pas.
Il n’y a pas de honte à reconnaître son incapacité et tirer les conséquences qui sied face à l’ampleur du désastre.
A l’évidence, force est de reconnaître que le mal est plus profond et que l’ennemi à eu le temps de s’installer et continuent de s’implanter progressivement.
Mais nous n’abdiqueront point et quekque soit le fusil d’épaule fédérateur à utiliser la lutte doit continuer.
Cependant, je réaffirme que seul l’Appel à l’Union sacrée véritable des dignes fils et filles de la nation, la prise en compte de toutes les composantes, compétences et expertises, au delà des opportunismes, ressentiments et esprits de vengeance, que nous pourrons espérer sortir de l’ornière et sauver notre mère patrie.
Patriotes du Faso, unissons nous et pour l’honneur et la dignité du Burkina Faso.
Que Dieu le Tout Puissant guide de sa sagesse et de sa lumière.
Qu’il bénisse et veille particulièrement sur le Burkina Faso.