L’Union européenne prend note de l’accord trouvé ce 4 octobre entre les nouvelles autorités de facto du Burkina Faso et la CEDEAO et notamment l’engagement pris par le capitaine Ibrahim Traoré de respecter l’accord conclu le 3 juillet 2022 entre le pays et l’organisation régionale, devant permettre un retour à l’ordre constitutionnel avant le 1er juillet 2024.
Elle prend également note des déclarations faites par le capitaine Ibrahim Traoré d’organiser de nouvelles assises nationales avant la fin de l’année 2022, se concluant par la nomination d’un nouveau président de Transition.
L’Union européenne rappelle les obligations qui incombent aux autorités burkinabè d’assurer la protection de tous et la sécurité des enceintes diplomatiques, selon les termes de la Convention de Vienne.
L’Union européenne restera aux côtés du peuple burkinabè, comme elle l’est dans tous les pays du Sahel pour accompagner les efforts de la région vers la paix et la prospérité.