Marche du 27 novembre
Le CAP s’en démarque
Le Cadre d’action pour la patrie a organisé une conférence de presse le 24 novembre 2021. Objectif, se prononcer sur l’actualité nationale. Le CAP a regretté que malgré le Burkina est en guerre, ses fils et filles sont divisés et désunis.
Le CAP lors de son face à face avec la presse s’est offusqué du comportement des Burkinabè qui au lieu de faire front commun contre le terrorisme sont divisés et désunis tombant dans le désespoir et dans la fatalité. C’est pourquoi le président du CAP, Pema Neya a indiqué que face à l’adversité, la douleur et le deuil le Burkina et son peuple ne doivent pas sombrer. Aussi, Pema Neya que les Burkinabè doivent être redevables des FDS qui se sacrifient pour sauver la patrie des griffes des terroristes. C’est pourquoi le CAP demande au gouvernement à assumer sa responsabilité en assurant une prise en charge convenable des blessés de guerre. « Nous l’invitons également à assurer la mise en œuvre des textes en faveur de toutes les veuves et de tous les orphelins », a fait savoir Pema Neya. Le président du CAO a aussi appelé le président du Faso à faire accélérer l’aboutissement de l’enquête administrative annoncée au lendemain de l’attaque meurtrière de Inata pour situer les responsabilités qui entravent l’efficacité des FDS et des VDP. Aussi, « nous l’invitons également à continuer à entreprendre des réformes plus structurantes et audacieuses pour non seulement protéger la vie de os FDS, de notre peuple et de notre territoire ». Ainsi face à la marche de demain, le CAP dit s’en démarquer, car attaché aux valeurs républicaines et institutionnelles. Pour Pema Neya, il doit avoir une synergie entre l’armée et le peuple pour vaincre le terrorisme.
Par Rayanne Ouédraogo