Le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), a fait sa rentrée politique le mardi 14 septembre 2021 à Ouagadougou. Eddie KOMBOÏGO a saisi l’occasion pour interpeler une fois de plus le gouvernement sur la situation sécuritaire du et le manque d’intrants agricole.
Selon Eddie KOMBOÏGO, si rien est fait dans l’urgence, avec la situation sécuritaire qui est de plus en plus inquiétante qui occasionne un nombre élevé de déplacés internes, le Burkina Faso devra faire face à une autre catastrophe qui d’après ses dire semble se dessiner à l’horizon « le spectre de la famine ». A l’en croire, le manque d’intrants agricoles notamment de semences et d’engrais et le blocus imposé par les terroristes pourraient expliquer ce phénomène.
Sur le plan des libertés, l’opposition politique dénonce les tentatives de réduire au silence les opposants et les activistes de la société civile. « Il y a peine deux mois Simon COMPAORE, président du parti majoritaire a proféré des menaces explicites, au détour d’une interview accordé le vendredi 16 juillet 2021 au journal Le Pays. Il a dit ouvertement que (face à la capacité de nuisance de l’opposition, nous allons développer une capacité de nuisance plus importante) », a fait savoir le Chef de file de l’opposition politique, qui rappelle que les propos de Simon COMPAORE faisait suite à l’appel lancé par l’opposition pour la marche de soutien aux FDS et aux VDP.
Par ailleurs, l’opposition réitère sa requête au gouvernement sur la baisse des prix des denrées de première nécessité en vue de soulager les souffrances des plus vulnérables de la société. Un autre point a été au cœur de cette conférence il s’agit des lotissements. Selon Eddie Komboïgo « les lotissements et urbanisation ont été suspendu dans les grandes villes de 2016 à nos jours. Paradoxalement pendant cette même période soit 5 ans de gouvernance, ces grandes villes ont connu des « parcellement » irréguliers trois fois supérieur au nombre de lotissements que le Burkina Faso a connu depuis 1919, date à laquelle Ouagadougou est devenu capital de notre pays. Aussi s’étonne-t-elle de la création de plus de 215 sociétés immobilières en 5 ans seulement.
Sur la situation de la Guinée, l’opposition dit regretter la prise du pouvoir par les armes, mais appelle la CEDEAO à lever les mesures de sanctions contre le peuple frère de Guinée.
Léa SAMA
Œil Du Faso