Le Mouvement plus rien ne sera comme avant( MPRSCA) était devant la presse ce 27 août 2021 à Ouagadougou pour donner sa lecture sur l’insécurité au Burkina et se prononcer sur la présence de la France au Burkina. Pour le chargé de communication de ce mouvement, il faut une solidarité des Burkinabè autour des FDS et des VDP pour venir à bout des terroristes.
On se rappelle que le 18 août dernier, sur l’axe Dori-Arbinda, un convoi mixte de FDS, de VDP et de civils était attaqué par des hommes armés non identifiés faisant au moins 80 victimes. C’est à travers un hommage à ces victimes du terrorisme que le chargé de communication du MPRSCA s’est prononcé sur l’insécurité au Burkina tout en souhaitant prompt rétablissement aux blessés. Pour Massourou Guiro au vu de ces attaques qui ont fait plusieurs victimes et qui continuent d’endeuiller des familles burkinabè, il convient que le peuple burkinabè renforce son unité et se mobilise davantage pour faire front contre cette horde de terroristes. Pour lui, c’est cette unité et mobilisation qui aideront les FDS et VDP à faire face aux terroristes qui écument des vies burkinabè.
Malheureusement selon Massourou Guiro, l’on constate que sur les réseaux sociaux des personnes travaillent à décourager les FDS et VDP dans leur mission de sécuriser le pays. « Des personnes sur les réseaux sociaux veulent diviser les FDS. Ces personnes veulent pousser les FDS à se révolter », a-t-il regretté. Il a fait savoir qu’il est malsain de nos jours pour des personnes de travailler à jeter le doute sur la sincérité des FDS dans leur lutte acharnée contre les ennemis de la Nation. Pour lui, si cette lutte perdure, cela est dû à la complicité de certains Burkinabè. Quant aux accusations qui fusent partout contre la France, Massourou Guiro a indiqué que ce sont des Burkinabè qui tuent des Burkinabè et non la France. Et de confier que le terrorisme prendra fin au Burkina et dans le Sahel le jour où les Burkinabè ou les Africains prendront conscience que leur sécurité ou leur développement leur incombe d’abord avant que d’autres nations ne viennent à leur aide.
Pour lui, il est inadmissible que l’on veuille chasser la France pendant que l’on parle le français et que les langues nationales soient reléguées au second plan. C’est pourquoi il a préconisé que les langues nationales notamment le bambara soient enseignées dans les différents écoles de sorte à ce que l’Afrique s’émancipe véritablement. Pour lui, l’Afrique est en retard et il faudra que les Africains travaillent à rattraper ce retard en travaillant à ne pas être les premiers acteurs de ce retard. Ainsi il a invité les Burkinabè à un sursaut national et à une solidarité agissante autour des FDS et des VDP pour vaincre le terrorisme.
Par Rayanne Ouédraogo