L’association Burkina Wa-mêdo a organisé une conférence de presse le 28 juillet à son siège à Ouagadougou. L’objectif était d’annoncé la tenue de la 4e édition de la foire Burkin’daaga qui se tiendra du 26 octobre au 1er novembre 2021 à Ouagadougou.
Cette année, plusieurs activités sont annoncées notamment une exposition-vente pendant 7 jours, un panel-débat, des formations, une soirée gala avec pour thème : « productions locales et panorama de financement quelles stratégies pour accélérer la production et la consommation de masse dans un contexte de COVID-19 ?». L’innovation majeure cette année est le concours palme d’or de l’entrepreneuriat burkinabè dont le dépôt des dossiers de candidature sera ouvert du 1er au 31 août 2021.
Environ 72 millions FCFA comme budget sont annoncés pour la réussite de ce rendez-vous. L’association Burkina Wa-mêdo fait de la promotion des mets locaux, son cheval de bataille. Ainsi pour l’acte 4 de la foire Burkin’daaga, l’association Burkina Wa-mêdo a annoncé qu’elle se tiendra du 26 octobre au 1er novembre 2021 à Ouagadougou. Pour Tanya Maïmouna Touré, présidente d’organisation de la présente édition, cette édition se tient dans un contexte économique difficile du Burkina lié à l’insécurité mais surtout à la pandémie de la COVID-19. Malgré cela, elle a indiqué que l’avènement de la zone de libre-échange continentale africaine(ZLECAF) est une opportunité pour la promotion du « consommons local ».
Ainsi elle a soutenu que cette année le thème retenu est « productions locales et panorama de financement quelles stratégies pour accélérer la production et la consommation de masse dans un contexte de COVID-19 ? » . Et d’indiquer que plusieurs activités ponctueront l’acte 4 du Burkin’daaga notamment une exposition-vente pendant 7 jours, panel-débat, des formations, une soirée gala. Tanya Maïmouna Touré a confié que l’innovation majeure de cette année est le concours palme d’or de l’entrepreneuriat burkinabè dont le dépôt des dossiers de candidature sera ouvert du 1er au 31 août 2021 au siège de l’association Burkina Wa-mêdo ou à l’adresse concours@burkinawamedo.org. La présidente du comité d’organisation a laissé entendre que c’est un concours ouvert à tous les champs de l’entrepreneuriat, mais la priorité sera accordée aux entreprises œuvrant dans les domaines suivants, l’économie culturelle, l’économie sociale et solidaire, l’économie verte, les TIC.
Elle a fait savoir que les critères d’éligibilité sont être âgé(e) d’au moins 18 ans, avoir un projet s’inscrivant dans les catégories du prix de l’entrepreneur, s’engager à mettre en œuvre son projet sur le territoire burkinabè, les candidats porteurs de projet ou entreprises doivent être des ressortissants de l’espace UEMOA. Et le dossier de candidature a-t-elle poursuivi est constitué d’éléments suivants, pour la ou les personne(s) physique(s), une copie du document d’identité, une copie de la carte étudiante, une fiche du projet téléchargeable sur le site du Burkina Wa-mêdo. Pour la ou les personne(s) morale(s), une copie du document d’identité du dirigeant, une copie du RCCM ou de la photocopie du récépissé pour les associations entre autres. Tanya Maïmouna Touré a signifié que les différentes catégories recevront des prix dont des grands prix de l’UEMOA, 10 prix seront à des catégories telles que la catégorie « exploitation, transformation, production agroalimentaire », « innovation technologique et technique ».C’est pourquoi elle a invité l’ensemble des acteurs de la production et de la transformation, les étudiants et les porteurs de projets à prendre part massivement à ce concours. « Tous ceux qui participeront en sortiront gagnants »,a-t-elle déclaré. Par ailleurs, Tanya Maïmouna Touré a lancé un appel à l’ensemble des opérateurs économiques, aux structures d’appui , aux sponsors à engager leur responsabilité sociétale et à contribuer à la promotion de l’entrepreneuriat et des mets locaux. Pour le président de l’Association Burkina Wa-mêdo, Ibrahim Ouédraogo le bilan des 3 éditions du Burkin’daaga est satisfaisant au regard de l’engouement autour des mets locaux. Il a indiqué que grâce à leur initiative, les mets locaux sont beaucoup prisés par les Burkinabè. « Dans les casernes et les établissements, plus de 70% consomment des mets locaux », s’est réjoui Ibrahim Ouédraogo. Il a indiqué que le budget pour cette édition est de 72 millions de FCFA et aura lieu certainement sur l’espace en face de la cathédrale. Il a terminé que des milliers de participants sont attendus à ce rendez-vous du Burkin’daaga.
Par Rayanne Ouédraogo