Ce vendredi 18 juin 2021, les différents comités d’organisation du HADJ, présidé par le ministre d’État, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, ont animé une conférence de presse. Objectif, informé l’opinion publique de l’annulation du Hadj 2021 pour les non-résidents en Arabie Saoudite, en particulier les Burkinabè. Cette cérémonie a eu lieu à Ouagadougou
<<Alors qu’on était tous suspendus à la voix officielle de l’Arabie saoudite sur la tenue ou non du hadj, c’est par voie de presse, le samedi 12 juin 2021 que le monde entier apprenait finalement que le hadj, cette année encore, sera limité aux citoyens saoudiens et aux résidents de l’Arabie saoudite>>, a lancé le ministre Clément Sawadogo dès l’entame. Il a tenu a rappelé que le gouvernement avait déjà annoncé les conditions de participation au Hadj en lançant le 02 juin 2021, la campagne de vaccination contre le covid-19 en privilégiant, entre autres, les candidats au hadj. A l’écoute, le gouvernement a aussi procédé au recrutement des agences de voyage, conformément aux textes en vigueur. << Je partage donc le regret des musulmans du monde entier en général et ceux du Burkina Faso en particulier qui ne pourront pas, une fois de plus, accomplir le 5è pilier de l’Islam, le pèlerinage à la Mecque >> a-t-il regretté. Toutefois, il dit comprendre que cette décision d’annuler le Hadj pour les pays étrangers est motivée par la nécessité de préserver la sécurité et la santé des pèlerins mais aussi celles des citoyens du monde entier. Le ministre Clément Sawadogo poursuit en ajoutant que c’était une décision difficile à prendre au regard de ce que le Hadj représente pour le monde musulman. A l’en croire, c’était dans l’espoir de donner toutes les chances à la tenue effective du hadj 2021 que le Royaume saoudien a certainement attendu jusqu’au dernier moment avant de procéder à son annulation. << C’est une décision qui appartient exclusivement au ministère saoudien du hadj et le Burkina Faso ne peut qu’en prendre acte >>, a-t-il soutenu, tout en invitant l’ensemble des acteurs impliqués dans l’organisation du hadj à s’en tenir à cette décision, et à se projeter déjà pour la prochaine édition. Le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation a terminé en formulant le vœu qu’en 2022, la maladie à Coronavirus soit éradiquée des contrées du monde entier afin que le Hadj puisse se tenir dans de meilleures conditions.
Arnaud BAKOI