Le samedi 12 juin 2021, dans une déclaration du ministère saoudien de la Santé, l’Arabie saoudite a décidé de limiter le pèlerinage annuel à La Mecque à 60 000 participants en raison de l’épidémie de COVID-19.
En rappel, à cause de la pandémie de Covid-19, plusieurs croyants musulmans du Burkina n’avaient pas pu accomplir le pilier important de la religion islamique en 2020. Face à cette inquiétude, le premier ministre Christophe Marie Dabiré avait lors de son discours à la nation le jeudi 20 mai 2021, fait savoir que le royaume saoudien n’avait pas encore adressé une correspondance officielle à l’Etat burkinabè quant à la participation des Burkinabè au pèlerinage. Toutefois, il avait assuré que si la question diplomatique revenait à être résolue entre les 2 pays, les potentiels candidats pourront recevoir leur vaccin anti-Covid avant leur départ pour l’Arabie Saoudite. Cependant, ce samedi, une autre décision est arrivée. En effet, selon l’agence de presse officielle saoudienne, il est autorisé le pèlerinage, avec un maximum de 60 000 participants en raison de l’épidémie de COVID-19. Pour faciliter ce pèlerinage, le royaume d’Arabie Saoudite a levé l’interdiction des vols internationaux depuis le lundi 17 mai 2021, le hadj étant prévu du samedi 17 juillet au jeudi 22 juillet 2021. D’après les informations relayées, ceux qui exécutent le hadj doivent être âgés entre 18 à 60 ans, et doivent être en bonne santé.
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