Dans le cadre de son plan opérationnel d’absorption des demandes de Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) inhérentes à la révision du fichier électoral électoral en prélude aux élections locales de 2022, l’Office nationale d’identification (ONI) a rencontré le Chef de file de l’opposition politique (CFOP)ce vendredi 4 juin 2021 au siège du CFOP à Ouagadougou.
« Il faut dire que les échéances électorales 2022 se profilent à l’horizon. Et une révision exceptionnelle des listes électorale est prévisible et qui dit révision des listes dit document pour s’enrôler qui fait appel à la carte nationale d’identité burkinabè« , a déclaré le Directeur Général de l’Office nationale d’identité, Aristide BERE.
Il indique qu’il s’est agi pour l’ONI « d’élaborer un document dit plan d’absorption des demandes en carte nationale d’identité en prélude aux échéances électorales 2022 que nous comptons mettre en œuvre à partir du mois de septembre« . Ainsi, il soutient que pour la réussite et l’appropriation de ce plan la rencontre avec le chef de file de l’opposition politique était nécessaire afin de lui expliquer les tenant et les aboutissants de ce plan.
Selon le Chef de file de l’opposition, Eddie KOMBOÏGO, le gouvernement commence à comprendre le crie de cœur de l’opposition « lorsque nous demandons qu’il ait des élections inclusives ». Pour lui, l’exclusion n’est pas seulement une sanction judiciaire, c’est également la pratique du gouvernement de ne pas donner les documents de votation. « Le gouvernement dans sa magouille avait déjà exclut les burkinabè de la diaspora en excluant la carte consulaire biométrique qui est plus sécurisée. Nous craignons que malgré sa bonne volonté du Directeur de l’ONI, le gouvernement n’est pas les moyens de subventionner la CNIB qui est déjà assez », a-t-il déploré.
Léa SAMA
OEil Du Faso