Le ministre de l’éducation nationale du Burkina a signé ce mardi 25 mai 2021, une convention de financement avec l’ambassadeur de France au Burkina Faso. Cette signature a eu lieu au MENAPLN et vient à l’appui du projet à l’endroit de l’enseignement bilingue Franco-Arabe.
Le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, a procédé à la signature de convention de financement par l’Ambassade de France au Burkina Faso et le projet d’appui à l’enseignement bilingue Franco-Arabe. Il s’agissait d’une signature de convention de financement pour l’organisation de formations et d’actions de renforcement de capacités à destination des étudiants et des enseignants de français en cursus franco-arabe. Pour le Pr Stanislas Ouaro, cette initiative est d’un apport essentiel aux objectifs visés par le Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et la Promotion des Langues Nationales, dans la recherche de solutions aux problèmes d’offre éducative inclusive, de qualité et d’équité. « Aussi, elle vient consolider les efforts déjà consentis par la Banque Islamique de Développement (BID) et l’Union Européenne qui respectivement depuis 2015 et 2018 financent le Projet d’appui à l’Enseignement primaire bilingue Franco-Arabe (PREFA) », a-t-il poursuivi. Le ministre Stanislas Ouaro, a par ailleurs souligné qu’au niveau du primaire seulement, le pays dispose de plus de 2 500 écoles franco-arabes, plus de 300 000 apprenants, près de 10% des effectifs des écoles primaires du Burkina. Il a toutefois fait savoir que, malgré leur nombre, les écoles franco-arabes constituent le maillon faible du système éducatif burkinabè, d’où les efforts consentis par le ministère pour les appuyer. Il a cependant informé que la première partie du PREFA a permis l’obtention de résultats satisfaisants, notamment la présence de livres de lecture des cours primaires, des guides pédagogiques et des curricula en langue arabe. Selon le ministre, le PREFA a aussi permis la construction des blocs pédagogiques équipés avec toutes les commodités et des forages, ainsi que 9 collèges d’enseignement général franco-arabes publics ont ouvert leurs portes, etc. « C’est dire que la convention de financement que nous venons de signer revêt une importance capitale pour mon département. Elle vient consolider les efforts consentis par l’Etat et ses partenaires en matière d’enseignement bilingue franco-arabe », a-t-il soutenu. Luc Hallade, ambassadeur de France au Burkina Faso, a quant à lui affirmé que son Ambassade soutien le projet parce qu’en plus d’être une langue officielle, il était également une bonne idée d’apporter un appui à l’apprentissage du français, car cela aidera à rehausser et maitriser la langue à la fois par les enseignants, les formateurs et les étudiants.
Arnaud BAKOI