Le vendredi 21 mai 2021, le président du Faso Roch Kaboré a reçu en audience une union. Il s’agit de l’union nationale des associations des parents d’élèves du post primaire, du secondaire et du supérieur qui est venu s’entretenir avec le chef de l’Etat sur la situation de l’Education au Burkina Faso.
A la sortie de l’audience, les membres de l’union ont informé qu’il a été question de 3 points, notamment, es nouvelles réformes en cours dans le système éducatif burkinabè, l’élection du premier président de l’international des parents d’élèves à l’échelle mondiale et le rôle et la responsabilité des parents au Burkina Faso. Pour Hector Ardant Ouédraogo, président de l’UNAPES-B, l’union a fait savoir au président du Faso, qu’elle suit avec beaucoup d’attention, mais aussi un grand intérêt ces nouvelles réformes. A l’écouter, ce qui fait qu’il y a des gorges chaudes en ce moment c’est en réalité l’arrimage du Baccalauréat au ministère de l’éducation nationale de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationale. Toutefois, il a informé que l’UNAPES-B comprend ce qui se passe actuellement en ce sens qu’il s’agit en réalité d’un décret présidentiel que le président Roch Kaboré a lui-même pris lorsqu’il a été réélu à la magistrature suprême. En l’en croire, le président du Faso leur aurait fait comprendre que ce qui se passe ne se justifie pas, en ce sens que la session 2021 en cours n’est pas concerné par les modifications. Pour rappel, l’UNAPES-B avait animé une conférence de presse en date du 15 avril 2021, lors de laquelle, elle avait apporté un éclairage par rapport aux nouvelles réformes en cours et prendre l’opinion nationale et internationale à témoin par rapport à sa position de faitière des parents d’élèves et d’étudiants. « La position de l’union est on peut plus claire. Les violences n’ont jamais apporté une solution à un problème. Nous avons dit et nous condamnons fermement ce qui se passe. Ce qui est arrivé au Lycée Philippe Zinda Kaboré ne se justifie nullement pas. On ne peut pas user de la violence pour saccager des bâtiments administratifs et des biens personnels », a soutenu le président de l’union. Hector Ouédraogo, a indiqué que l’UNAPES-B a demandé au chef de l’Etat qu’il y ait plus de concertation avec toutes les parties prenantes, notamment les élèves, les parents d’élèves, les éducateurs et tous ceux qui constituent cette communauté éducative. Il a poursuivi en insistant que si au cours de ces assises, il y a des déviations, tous les acteurs aviseront en ce moment. A l’entendre, en fonction de l’évolution de la société, en fonction de tout ce qui se passe dans une société, il y a des évolutions. « Le système LMD n’était pas à l’ordre du jour mais lorsqu’on a estimé qu’il fallait être dans ce système, il y ait aller. Mais au début, cela a fait également des gorges chaudes. On ne peut pas aller en solo dans un environnement où il y a l’inclusion, cela n’est pas possible », a conclu Hector Ouédraogo.
Arnaud BAKOI