La question de la pandémie du COVID 19 a aussi été évoqué par le premier ministre, qui a informé que dans un premier temps, le gouvernement a appréhendé sa propagation et ses conséquences sous l’angle purement sanitaire. Il a soutenu que cette perception a amené le gouvernement à adopter un plan de préparation et de riposte d’un coût d’environ 160 milliards de FCFA pour endiguer la transmission communautaire de la maladie et assurer, le cas échéant, la prise en charge hospitalière des cas graves. Pour lui, la phase de la lutte contre le coronavirus a été gérée par les professionnels de la santé, les volontaires et les agents communautaires, organisés par le centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS). « Les leçons apprises de la gestion de cette crise sanitaire et l’ampleur de ses effets sur le développement de notre pays, ont inspiré le président du Faso, à ordonner la création du comité national de gestion de la crise du COVID 19 dont la mission est d’apporter une riposte holistique aux conséquences néfastes de cette pandémie », a-t-il informé. A l’écouter, le gouvernement a adopté le plan national de riposte du COVID 19, avec un montant de 391 milliards FCFA. Ce plan prend en compte la réponse sanitaire ainsi que la couverture des mesures sociales et de relance économique. Christophe Marie Dabiré a dit reconnaitre que la gestion de la pandémie a été très difficile, aussi bien pour le gouvernement, que pour tous les Burkinabè, en ce sens où elle a été émaillée d’incidents regrettables. Il s’est réjouis de ce que le peuple burkinabè ait accepté d’appliquer les mesures-barrières et les restrictions de liberté décidées par le gouvernement. « Toutefois, je rappelle que la COVID 19 n’’est pas derrière nous. C’est pourquoi, il nous faut poursuivre notre mobilisation pour le respect des mesures-barrières et nous préparer à la vaccination. Comme le dit l’adage, mieux vaut prévenir que guérir. C’est la raison pour laquelle le gouvernement prépare la phase d’introduction du vaccin dans notre pays », a-t-il soutenu. Christophe Dabiré a terminé en informant, qu’un plan national de déploiement de l’opération a été élaboré à cet effet.
Arnaud BAKOI