Le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat à procéder à la remise de chloroquine au Ministère de la Santé et de matériels de production de médicaments à l’IRSS. Cette cérémonie de remise ayant pour objectif de venir en appui au secteur de la santé, a connu la présence du Pr Alkassoum Maïga, Pr Charlemagne Ouédraogo et de Harouna Kaboré. C’était le mercredi 5 mai 2021 à Ouagadougou.
L’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) connu pour avoir mis à disposition un remède contre la rémission des crises drépanocytaire est l’un des 4 instituts du centre national de la recherche scientifique et technologique. Charger de mener des actions de recherches pour l’amélioration de la santé des populations, cet institut est à nouveau sous le feu des projecteurs grâce au vaccin contre le paludisme, qui aborde sa 3ème phase. Selon le Pr Sylvain Ouédraogo, directeur de l’IRSS, c’est grâce au projet de l’Initiative de Renforcement des Capacités Productives (IRCP) des PME et PMI Burkinabè qu’il est intervenu l’augmentation de la capacité des productions des industries, permettant ainsi à l’IRSS de postuler et bénéficier de l’accompagnement. « L’investissement reçu est d’un total de 470 991 000 FCFA, entre relooké U-PHARMA, acheter des machines et produire des médicaments. Il s’agit de 500 KG de paracétamol et 500KG de chloroquine, etc. », a-t-il soutenu. Selon le Professeur Alkassoum Maïga, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, cette cérémonie est là pour montrer que le gouvernement du Burkina Faso, après avoir pris des engagements les à respecter. Pour Harouna Kaboré, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le médicament est parmi le peloton des produits de grandes consommations que le Burkina importe. A l’écouté, c’est avec la survenue de la COVID 19, que la décision a été prise de voir comment il était possible d’accélérer la production locale d’un certains nombres de médicaments. Quant au ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo, les médicaments reçus vont participer à l’offre de soins et à la qualité de l’offre de soins. Il s’est dit confiant que la production va augmenter non seulement en quantité mais aussi en gamme de médicaments qui répondent aux besoins des populations et des praticiens au niveau des formations sanitaires.
Arnaud BAKOI