Jeudi 29 avril 2021, les premiers responsables de l’Office Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) étaient face à la presse pour donner plus d’éclaircissements sur la nouvelle donne en perspective annoncée par le ministre Nacro.
Depuis l’application du nouveau système de facturation de l’Office national de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) consistant à un prélèvement bimestriel de la consommation d’eau chez les clients, les plaintes ne cessent de croitre, certaines dénoncent des failles constatées au niveau des factures. Jusqu’à ce jour, le problème continue de faire des gorges chaudes au sein de l’opinion nationale.
Au cours du Conseil des ministres du 28 avril, le ministre de l’Eau et de l’assainissement, Ousmane Nacro, a pris l’engagement de « changer de formule » dans un délai de deux mois afin de juguler le problème.
« Le nouveau scénario supprime les estimations et retient que les relevés se feront une fois tous les deux mois; la consommation réelle de ces deux mois est simplement divisée en deux pour que la première moitié soit payée par le client; les deux factures auront des dates limites de paiement différentes pour tenir compte du pouvoir d’achat du consommateur, et les tranches sociales sont maintenues et le consommateur retrouve ses habitudes de consommation à partir de la lecture du compteur », a déclaré Alassoun Sori, PCA ONEA sur les conclusions d’un atelier qui s’est tenu à Koudougou les 14 et 15 avril 2021 du bilan de la mise en oeuvre du relevé bimestriel.
Concernant les tarifs, le DG de l’ONEA, Arba Jules Ouédraogo, précise que ce sont les tarifs appliqués depuis 2014 qui sont toujours en vigueur et qu’«il n’y a pas eu d’augmentation de tarifs ». i
Léa SAMA