France-Algérie : Emmanuel Macron « reconnaît » la responsabilité de la France dans l’assassinat d’Ali Boumendjel

On en parle

SUPPRESSION DU CLIP DE L’ARTISTE KAYAWOTO : Son producteur, San Rémy Traoré s’exprime à ce propos

Publié il y'a environ 2 semaines, le clip de l'artiste burkinabè Kayawoto en featuring...

Football : le président de la Fédération burkinabè de football Lazare Banssé éjecte 4  membres de son équipe

FBF: le président Banssé éjecte 4  membres de son équipe Raymond Dagba alias Papy, Sibiri...

CFOP-BF (Chef de file de l’opposition politique) : Bientôt la débandade ou des chaudes empoignades

CFOP Bientôt la débandade ou des chaudes empoignades ? Il y a de la fumée dans...

RÉSULTAT DU BEPC AU LYCÉE NELSON MANDELA: 186 admis

Au tableau d'affichage du Lycée Nelson Mandela, nous avons pu noter 186 admis au...

L’avocat, proche du Front de libération nationale (FLN), avait été défenestré en 1957 par les militaires français en pleine bataille d’Alger.

Le geste permettra-t-il de relancer le dialogue mémoriel entre la France et l’Algérie, qui semblait mal parti avec les controverses autour du rapport de l’historien de la guerre d’Algérie Benjamin Stora ? Emmanuel Macron a reconnu, mardi 2 mars, « au nom de la France », que l’avocat nationaliste algérien Ali Boumendjel a bien été « torturé puis assassiné » le 23 mars 1957, au plus fort de la bataille d’Alger, après avoir été « arrêté par l’armée française » et « placé au secret ». Le chef de l’Etat a reçu à l’Elysée quatre petits-enfants d’Ali Boumendjel pour leur délivrer ce message que « Malika Boumendjel [la veuve d’Ali, décédée en 2020] aurait voulu entendre », selon les termes du communiqué de la présidence de la République. Dans un geste comparable, M. Macron avait déjà reconnu, en septembre 2018, « au nom de la République française », que Maurice Audin, mathématicien membre du Parti communiste algérien (PCA) disparu le 11 juin 1957, avait été « torturé puis exécuté ou torturé à mort » par des militaires français, un drame « rendu possible par un système légalement institué ». « La génération des petits-enfants d’Ali Boumendjel doit pouvoir construire son destin, loin des deux ornières que sont l’amnésie et le ressentiment, commente le communiqué de l’Elysée, diffusé dans la soirée de mardi. C’est pour eux désormais, pour la jeunesse française et algérienne, qu’il nous faut avancer sur la voie de la vérité, la seule qui puisse conduire à la réconciliation des mémoires. C’est dans cet esprit que le président de la République a souhaité faire ce geste de reconnaissance, qui n’est pas un acte isolé. »

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Articles récents

MESSAGE A L’OCCASION DU DIXIEME ANNIVERSAIRE DE L’INSURRECTION POPULAIRE DES 30 ET 31 OCTOBRE 2014

MESSAGE A L’OCCASION DU DIXIEME ANNIVERSAIRE DE L’INSURRECTION POPULAIRE DES 30 ET 31 OCTOBRE 2014 Mes très chers compatriotes, Nous...

Burkina Faso : Déclaration de Josep Borrell haut représentant de l’union européenne sur les événements du 30 Septembre 2022

L’Union européenne prend note de l’accord trouvé ce 4 octobre entre les nouvelles autorités de facto du Burkina Faso et la CEDEAO et notamment...

Burkina Faso : Coup D’état du 30 Septembre 2022 le MPP prend acte.

Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) prend acte « de ce deuxième coup d’État » survenu le 30 septembre dernier contre le président...

Burkina Faso : situation nationale le mouvement SENS appel à la mobilisation populaire

  Appel A La Mobilisation Populaire Chers Compatriotes, Ami.e.s du Burkina Faso, A l'entame de cette déclaration, nous réitérons notre solidarité et notre compassion à l'égard des nombreuses...

Attaque à Gaskindé : le Président DAMIBA remonte le moral de la troupe à Djibo

Attaque à Gaskindé : le Président DAMIBA remonte le moral de la troupe à Djibo (Djibo, 29 septembre 2022). Le Président du Faso, Chef suprême...

Vous aimeriez aussi