Burkina Faso : Pas question de parler de la fin de la transition en juillet 2024
Le Capitaine Ibrahim Traoré doit rester au pouvoir tant qu’il fera les aspirations du peuple. C’est le message qu’envoie le Mouvement Jeunesse Réveille-toi à ceux qui parlent de fin de la transition en juillet prochain. Le Mouvement a organisé un panel public ce 13 avril 2024 et est ferme sur sa position. Pas d’élection au Burkina Faso jusqu’à nouvel ordre.
« On est pas dans le carcan de délimitation d’une durée de la la transition », a rappelé Raphaël Yonli, président du Mouvement Jeunesse Réveille-toi. A l’en croire « autant le président fera les aspirations du peuple autant il doit rester au pouvoir ».
Il explique que les élections ne sont pas une priorité d’autant plus que les résultats du chef de l’État sont positifs.
Monsieur Yonli indique qu’une pétition sera lancée dans les jours à venir en vu de proroger la durée de la transition. 15.000 à 30.000 signatures sont attendues. La pétition sera par la suite transmise au président de l’assemblée législative de transition pour diligence.
Le panel public du Mouvement Jeunesse Réveille-toi entre dans le cadre des activités de l’organisation composée essentiellement d’élèves et d’étudiants. Il a aussi été marqué par plusieurs communications.
Labidi Naba fait partie des panelistes.
Il a tablé sur la question du patriotisme. Selon l’ancien révolutionnaire sous Sankara, le patriotisme c’est l’attachement du citoyen à son pays. C’est répondre positivement à l’appel du pays. Dans la lutte contre le terrorisme, c’est par exemple s’engager comme Volontaire pour la Défense de la Patrie (VDP), contribuer au fonds de soutien patriotique, faire barrage aux déstabilisateurs et participer à la veille citoyenne.
Le patriote selon Labidi Naba peut être aussi une autorité morale. Il fait remarquer qu’un bon citoyen n’est pas forcément un patriote. Par contre un patriote est forcément un bon citoyen.
Hassane Bationo dit Bationo De Kyon, un autre communicateur et fervent soutien du pouvoir a fait le point de l’apport des élections pour le Burkina Faso.Dans son exposé, il estime que le bilan de la gestion électoraliste au pays des hommes intègres est « lamentable ». C’est face à l’incapacité des civils de répondre aux aspirations du peuple que l’armée s’invite toujours au-devant de la scène ajoute-t-il.
« L’armée n’est pas rentrée dans les salons feutrés au hasard. C’est parce que les civils ont échoué ».
Des centaines d’élèves et étudiants se sont mobilisés pour participer à ce grand panel. Tous proclament à cor et à cri leur ferme soutien au Capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement.
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