Le président en exercice de la CEDEAO, Umaro Mokhtar Sissoco Embaló, a annoncé que l’institution sous-régionale réfléchit sur les voies et moyens de créer une force pour lutter contre putsch en Afrique de l’Ouest.
‘’Il y a déjà sur la table de la CEDEAO un projet de création d’une force anti-putsch. On pense à créer cela’’, a-t-il indiqué, en présence du président français Emmanuel Macron qui séjourne dans la capitale bissau-guinéenne.
Embaló estime qu’il est temps pour ‘’tout le monde de comprendre que nous sommes au 21e siècle et qu’il est inadmissible et inacceptable de faire des coups d’Etat. On ne peut penser que pour arriver au sommet de l’Etat, c’est un fast track. Il y a des procédures pour être chefs d’Etat. Il faut qu’on soit tous républicains. C’est le peuple qui a le droit de sanctionner les dirigeants’’.
Mettant l’occasion à profit, le président Macron a confirmé qu’il a été ‘’informé par le président Embalo de la volonté de la CEDEAO de bâtir une force luttant contre les différents membres’’.
Le dirigeant français salue l’initiative et pense que ‘’c’est un instrument extrêmement efficace pour lutter contre les déstabilisations qu’on a vues fléchir dans la région où des groupes militaires ont exploité, parfois, l’affaiblissement de l’Etat pour prendre le pouvoir. Voilà ce qui est attendu de la CEDEAO’’.
Il rassure que ‘’’la France continuera son rôle dans la région au service d’Etat souverains légitimes. Car nous considérons que notre rôle est d’aider à réussir cette bataille contre le terrorisme et à permettre le développement stable et la formation de la jeunesse dans cette partie du continent africain’’.
GV