Non renouvellement du contrat de Malo : Drissa Malo Traoré dit Saboteur crache ses vérités !
Le débat sur la décision de la Fédération burkinabè de football (FBF) de ne pas renouveler le contrat de Kamou Malo continue de faire rage dans les médias et sur les réseaux sociaux. Ancien sélectionneur national, Drissa Malo Traoré dit « Saboteur » apporte sa lecture. Voici in extenso un extrait !
Il y a eu des fautes professionnelles. Lors du dernier match contre le Cameroun, on mène 3 à 0. Il reste moins de 20 minutes. Que ce soit l’EFO, SALITAS, RCK ou USFA qui était à la place des Etalons contre le Cameroun, les trois buts ne pouvaient pas sortir. Pourquoi je dis qu’il y a eu faute professionnelle, le Cameroun a fait entrer deux attaquants. Donc, ils étaient au minimum 4 attaquants en phase offensive. Nous devrions faire en sorte de jouer avec une défense à 5 pour qu’il y ait 2 défenseurs axiaux, plus un couvreur, plus 3 milieux, un milieu offensif et deux attaquants qui n’attaquent qu’à partir de la ligne médiane. C’est la tactique, l’expérience du football. Mais là, on n’a rien compris. Et cela a gâté le nom de tous les entraineurs du Burkina Faso.
Comment on peut mener 3 à 0 à moins de 20 minutes de la fin et vous ne savez pas quelle tactique adopter ? L’adversaire ajoute 2 attaquants et nous faisons entrer des attaquants comme si on voulait marquer un 4e ou un 5e but. Alors qu’il avait la possibilité de gérer le match de faire une densité, bloc. Avec ça même en cas d’erreurs on aurait pris seulement un but et on aurait gagné 3 à 1. Il y a même eu 2 buts en moins de 3 minutes. Ça, c’est une faute professionnelle ! La plupart des buts que nous encaissons sont des balles arrêtées. Normalement, on doit travailler pour corriger mais on ne l’a pas fait. Ce sont donc des fautes professionnelles. Par ailleurs, depuis qu’on a commencé on encaisse des buts souvent vers les arrêts de jeu. Tout ça, ce sont des fautes professionnelles dues à l’inexpérience de l’encadrement. Il faut que l’entraineur accepte travailler encore pour avoir de l’expérience parce qu’il a eu la chance qu’on le nomme au niveau de l’équipe nationale. C’est sa chance. On ne dit pas que c’est mauvais qu’on l’ai nommé mais il doit se remettre en cause et travailler sans relâche pour avoir d’autres expériences. Peut-être un jour, il pourra revenir encore en force. Personne n’est indispensable dans ce monde.
Source L’étalon.net