Le comité d’organisation du congrès de fusion des partis sankaristes et progressistes a organisé une conférence de presse le 26 octobre 2021 afin de faire point des préparatifs du congrès de fusion qui aura lieu les 30, 31 octobre et 1er novembre 2021 dans la Maison du peuple à Ouagoudougou. 600 congressistes et 4000 militants sont attendus à la cérémonie de clôture prévue le 1er novembre qui verra un nouveau parti à l’issue de ce congrès de fusion.
Le député Halidou SANFO, président du comité d’organisation de fusion des partis sankaristes et progressistes a déclaré que le 4 août dernier l’UNIR/PS et le MPS signaient une déclaration de fusion des forces sankaristes et progressistes afin de constituer un large front de gauche « à même d’offrir une alternative crédible a la gouvernance de notre pays » .Toute chose selon lui qui a suscité d’autres adhésions notamment l’URD/MS,le CPP/FB, le PJD et FASOKOOZ. Halidou SANFO a indiqué que les partis qui vont fusionner sont de la majorité présidentielle donc comptable de la gestion du président Roch KABORÉ.
Malgré les acquis engrangés dans la gouvernance actuelle, Halidou SANFO a fait savoir que les partis qui vont en fusion ont constaté que « le peuple burkinabè reste en quête d’une alternative sankariste ,plus conforme à ses aspirations profondes ». A l’en croire, le comité paritaire de fusion ayant été mis en place a permis la mise en forme des documents de base devant régir le futur parti,l’organisation d’une rencontre des cadres des différents partis pour la constitution des équipes relais sur le terrain afin d’informer largement les militants à la base, l’organisation des assemblées générales d’information et d’explication dans les provinces pour une information plus large des militants au projet de fusion.
Et de se réjouir que tout est fin prêt pour la réussite de ce congrès. Il a affirmé que 600 congressistes et 4000 militants sont attendus à la cérémonie de clôture prévue pour le 1er novembre 2021. Et de confier que les participants à ce congrès viendront de la Côte d’Ivoire, du Niger,du Mali,de la Tanzanie,de la France et d’autres pays d’Europe. Et d’affirmer que le congrès se tiendra sous le thème: « l’union des forces progressistes comme alternative crédible dans la lutte contre l’insécurité pour le progrès du progrès du Burkina Faso ».
Un thème qui selon lui vise à créer un cadre propice à la résolution des préoccupations majeures du Burkina et des aspirations profondes des populations.Et de poursuivre en confiant que pour gagner cette lutte contre le terrorisme, il faut une forte mobilisation populaire. Pour lui, malgré la bravoure des FDS, il faut que les populations s’associent à elles pour espérer voir les terroristes hors du Burkina.
Par Rayanne Ouédraogo