GESTION DE L’INFORMATION EN PERIODE DE LA COVID-19 Des journalistes à l’exercice du fact-checking

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Pour mieux cerner le fact-checking(vérification des faits) , l’organisation de défense et de promotion des droits humains,  Nouveaux droits de l’homme(NDH-Burkina) en collaboration avec  Reporters sans frontières (RSF et Afrika Check,a organisé une session de formation à cet effet, du 11 au 12janvier 2021, à Ouagadougou au profit d’une vingtaine de journalistes burkinabè. Sous le le thème : « Le fact-checking en période de la COVID-19 », ces journalistes se sont familiarisés avec cet outil qui leur permettront de mieux traiter leurs articles.

La pandémie de la COVID-19 qui a débuté en Chine Wuhan en 2019 a touché la plupart  des pays du monde  a impacté  négativement  leurs  économies. Toute l’année  2020 n’a pas été en reste face à cette pandémie qui a vu des pays enregistrés des milliers de morts, des pays qui ont confiné leurs population plusieurs durant.  A côté de cela aussi, cette nouvelle donne sanitaire  n’ a pas épargné le monde de la communication et de l’information à travers toutes d’informations qui sont retrouvés sur la place publique.  Des informations vraies comme fausses étaient entre les mains des uns et des autres  telle une  pandémie. Il était donc difficile  de faire  la différence entre la vraie information et la fausse, laissant ainsi chacun selon son commentaire. Dans le but de permettre aux hommes et femmes de médias de pouvoir apporter une réponse efficace à cette explosion de fausses informations,  RSF à travers sa direction régionale basée à Dakar au Sénégal a jugé utile  d’outiller des journalistes burkinabè sur des  techniques de vérifications de faits en période de COVID-19.

Samba Balimpa Badji, rédacteur en chef de Afrika Check, l’organisation panafricaine spécialisée dans la vérification des faits, a soutenu  que cet atelier qui a été organisé en partenariat avec  RSF et NDH-Burkina a été nécessaire, car selon lui avec l’arrivée  de cette pandémie de la COVID-19, la diffusion de fausses informations sur la place publique était légion. Le formateur a fait savoir que  cette formation a été primordiale, car elle  a été une sorte de  réponse  contre les effets néfastes  de la pandémie de la COVID-19. « La pandémie de la COVID-19 était aussi accompagnée d’autre épidémie de fausses informations et des organisations qui travaillent avec les médias ont jugé utile d’outiller les journalistes pour qu’ils soient en mesure de pouvoir apporter une réponse efficace à cette explosion de fausses informations.  Cela visait à travailler avec des journalistes en activités, les outiller en matière de fact-checking pour qu’ils comprennent aussi les enjeux qu’il y a à lutter contre la désinformation autour de la COVID-19», a-t-il dit. Pendant ces deux jours de formation,les journalistes sont allés à l’école de la vérification des faits en période de COVD-19. Et pour permettre aux hommes de médias de mieux cerner le fact-checking, des différents modules leur ont été dispensés. La première journée a consisté à présenter des modules sur les fondamentaux du fact-checking qui ont permis aux hommes de médias d’acquérir un certain nombre de connaissances sur la problématique de la désinformation et à mieux maîtriser l’écosystème de la désinformation. Aussi, il  a tenu à préciser qu’il est compliqué voire  impossible de faire du fact-checking  sans une certaine  maitrise de  cet écosystème. Et Samba Balimpa Badji de confier qu’il était important de revenir sur les différentes sortes de  catégories de désinformation, sur le type de classification qui a été fait de ces catégories de désinformation, de présenter la dangerosité et de montrer le niveau de gravité de chaque catégorie. Après le cours théorique, le formateur a donné des exercices aux journalistes afin de voir s’ils ont mieux compris le cours qu’il a dispensé. Après cette étape, un cours pratique sur la maitrise des informations sur les réseaux sociaux et le type d’informations qu’ils peuvent avoir, leur a été donné. Idrissa Birba, président de l’organisation NDH-Burkina, satisfait de la tenue de l’atelier et de l’engouement des participants à y prendre part, a expliqué que vu le contexte actuel lié à la crise sanitaire et vu le fait que les journalistes sont souvent confrontés à des flux d’informations sur la pandémie à travers les réseaux sociaux, il était important voire primordial  de faire recours à  des spécialistes pour  expliquer ce qui se passe sur les réseaux sociaux, ce qui se dit par rapport à la pandémie sur ces canaux,  afin que ces derniers aient  le bon comportement face à cela.« Nous sommes très comblés dans la mesure où le choix porté sur notre jeune organisation est un satisfecit. Aussi parce que le nombre des participants montre l’intérêt des journalistes sur le thème », s’est-il réjoui. C’est pourquoi il a indiqué que cette formation était la bienvenue. Aussi,l’initiative de NDH-Burkina en collaboration avec Reporters sans frontières et Afrika Check a été saluée par les apprenants outillés désormais pour traquer les fausses  informations. Augustin Ouédraogo correspondant de l’Agence d’information du Burkina(AIB) à Kaya, a salué cette initiative d’outiller les journalistes censés éclairer la population sur la pandémie de la COVD-19. Désormais dans le traitement de l’information, il dit s’atteler  à vérifier les flux d’informations autour de cette pandémie avant toute publication, surtout quand on sait que sur les réseaux sociaux et même dans les médias l’information foisonne, mettant souvent les uns et les autres dans une position délicate quant à la recherche de la  bonne information. « Nous en tant que journalistes nous avons le devoir de donner la bonne information aux populations »,a-t-il confié. C’est pourquoi il a réitéré ses remerciements au formation ainsi qu’à l’initiateur de cette session de formation.

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