Le Syndicat national des travailleurs de l’enseignement franco-arabe (SYNTEFAB) sous la houlette de la Force ouvrière de l’Union nationale des syndicats (FO/UNS) organise une formation au profit des enseignants franco-arabes du 8 au 9 septembre 2021 à Ouagadougou. Sous le thème : « se former pour mieux enseigner », 150 participants verront leurs capacités se renforcées. Aussi le SYNTEFAB plaide pour de meilleures conditions de travail et de vie de ses militants.
Le Syndicat national des travailleurs de l’enseignement franco-arabe (SYNTEFAB) depuis sa création le 30 septembre 2018 veut un meilleur traitement des enseignants franco-arabes. Aussi, dit-il faire de la qualité de l’enseignement et des enseignants son cheval de bataille. C’est pourquoi du 8 au 9 septembre 2021 à Ouagadougou, il permettra en partenariat avec la Force ouvrière de l’Union nationale des syndicats (FO/UNS) à environ 150 enseignants franco-arabes du Burkina Faso de renforcer leurs capacités sur la pédagogie. Alassane Sawadogo, secrétaire général du SYNTEFAB a indiqué que cette formation vise à donner les moyens nécessaires aux enseignants afin de dispenser un enseignement de qualité.
C’est pourquoi selon lui le thème : « se former pour mieux enseigner » est d’actualité car bon nombre d’enseignants franco-arabes n’ont pas bénéficié de formation sur la pédagogie. Reconnaissant le nombre de jours insuffisants pour la formation, Alassane espère qu’un centre de formation sera érigé pour former les enseignants franco-arabes. Se prononçant sur le terrorisme, le SG du SYNTEFAB a confié que l’Islam est contre ce fléau. « Tout le monde sait qu’entre le terrorisme et l’Islam il y a une grande différence. Les terroristes ne sont pas de bons musulmans »,a-t-il soutenu.
Il a laissé entendre que le prophète de l’Islam exhorte d’aimer son prochain sans exception. Il a signifié que dans leurs enseignements et dans leurs prêches, ils sensibilisent les fidèles musulmans à se démarquer du terrorisme qui est une mauvaise voie. « Le vrai djihad, c’est de bien s’occuper de ses parents entre autres », a-t-il mentionné. Revenant sur la lutte du SYNTEFAB, Alassane Sawadogo a indiqué que depuis sa création le 30 septembre 2018, le syndicat par ses actions travaille à améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants franco-arabes car leur vie est exécrable. « Vous verrez qu’il y a des enseignants à la fin du mois qui sont payés à 20mille FCFA , pourtant il a des enfants et une femme. C’est compliqué», a-t-il dénoncé. El Hadj Inoussa Nana, secrétaire général de la FO/UNS, a précisé que « c’est une manière pour le syndicat de contribuer à la formation au Burkina Faso ».Il a fait savoir que la centrale sera toujours aux côtés des enseignants franco-arabes pour l’atteinte de leurs objectifs. Il a indiqué que la force ouvrière sera toujours aux côtés des enseignants franco-arabes dans leur lutte pour de meilleures conditions de vie et de travail.
Par Rayanne Ouédraogo