Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Harouna Kaboré a effectué une visite dans la ville de Ouagadougou ce 12 août. Objectif, s’assurer de la disponibilité de l’huile alimentaire au Burkina Faso. Ainsi, il s’est rendu dans deux magasins de grossistes évoluant dans le domaine des huiles alimentaires pour constater de visu le prix de ces huiles.
Depuis un moment, la ville de Ouagadougou notamment, l’on assistait à la raréfaction de l’huile alimentaire. Ainsi le ministre en charge du commerce, Harouna KABORE a décidé de faire une visite terrain afin de mieux comprendre cette situation. Au marché de Sankariaré, le ministre a pu constater la disponibilité des stocks d’huile de la SOCODYFA dans des camions. Le premier responsable de cette entreprise, Abdoul Fatao OUEDRAOGO est revenu sur les contraintes d’approvisionnement que sa société rencontre en rapport avec la disponibilité des bateaux qui devaient convoyer les stocks vers le Burkina Faso.
Mais, il a tenu à rassurer que d’ici quelques jours, l’approvisionnement en huile alimentaire ne sera plus source d’inquiétude. Après Sankariaré, le ministre KABORE s’est rendu au quartier Kamboinsin au magasin de la SOFAO. A ce niveau aussi, le ministre KABORE a pu constater un stock d’huile que l’on déchargeait. A ce niveau, Harouna KABORE a indiqué qu’après la visite des unités industrielles au niveau national, il était judicieux de s’assurer de la disponibilité de l’huile alimentaire au niveau des grossistes importateurs.
Pour lui, ces acteurs jouent un rôle important pour combler le gap entre la production nationale estimée à 30 mille tonnes et la consommation nationale qui est de 100 mille tonnes. Par ailleurs, il a laissé entendre que son département tient régulièrement des réunions avec les grossistes pour lever les goulots d’étranglement en ce qui concerne l’importation des produits de grande consommation. Il n’ a pas manqué d’inviter les structures de contrôle à poursuivre leur travail afin de faire respecter les prix et les marges autorisées en ce qui concerne les produits de grande consommation. Lesdites structures ont été renforcées avec plus de 350 nouveaux agents assermentés dans les différentes régions.
Par Rayanne Ouédraogo