Le Conseil national de l’économie informelle (CNEI-BF) était chez le Mogho Naaba dans la matinée du 3 août 2021. Objectif, présenter le bureau national et les bureaux régionaux et provinciaux de la faitière de l’économie informelle. Aussi, il a tenu au Conseil burkinabè des chargeurs(CBC) de Ouagadougou une rencontre afin que les membres puissent mieux se connaitre et les sensibiliser sur les élections de la chambre de commerce qui sont prévues en novembre prochain.
Le palais du Mogho Naaba était rempli d’une forte délégation du Conseil national de l’économie informelle. Cette forte délégation est allée présenter au Mogho Naaba le bureau national ainsi que les bureaux régionaux et provinciaux. L’objectif était que Sa majesté puisse mieux connaitre la faitière des acteurs de l’économie informelle afin de recueillir ses conseils et bénédictions. Pour Salif Nikiéma, président du CNEI-BF, c’est tout heureux que sa délégation est ressortie de cette audience avec le Mogho Naaba. Il a laissé entendre que le Mogho Naaba a demandé aux 41 membres du CNEI-BF de cultiver le pardon, la cohésion sociale, le vivre-ensemble pour un véritable essor du pays. « Nous sommes engagés à travailler pour la cohésion nationale, l’union, afin que les fils et filles du Burkina se réunissent pour parler le même langage », a-t-il signifié. Des présents ont été remis au Mogho Naaba après l’audience.
Après cette rencontre, le CNEI-BF a tenu une rencontre au CBC avec les bureaux régionaux et provinciaux pour des échanges. Le président du CNEI-BF Salif Nikiéma, a fait savoir qu’en 2021, le bureau national a entrepris une tournée dans les 45 provinces du Burkina afin d’installer des bureaux dans celles-ci. Après l’installation de ces bureaux, a laissé entendre le président du CNEI-BF, le bureau national a jugé utile de rencontrer ces bureaux provinciaux pour des échanges. Aussi, cela a été l’occasion de voir comment l’économie informelle va travailler afin d’être plus représentative dans les régions et provinces. Egalement, Salif Nikiéma a soutenu que cette rencontre a été l’occasion de préparer les élections de la Chambre de commerce prévues se tenir en novembre prochain. Il a laissé entendre que les acteurs de l’économie informelle sont en train de travailler d’arrache pied afin que leur secteur quitte l’informel pour se tourner vers le formel. C’est pourquoi, il est convaincu que si un acteur de l’économie informelle se retrouve à la chambre de commerce, il pourra mieux porter les préoccupations des acteurs informels dans cette instance. C’est pourquoi, il a invité les acteurs de l’économie informelle à travailler dans leurs provinces pour que parmi eux, sortent des élus consulaires qui pourront mieux les représenter à la Chambre de commerce.
Toute chose qui a poussé le CNEI-BF a invité la Chambre de commerce à venir faire des communications sur comment voter dans le cadre des élections des élus consulaires dont le dépôt de dossiers a débuté le 2 août et prendra fin le 22 du même mois. Se prononçant sur la fermeture des frontières, Salif Nikiéma a plaidé auprès des autorités compétentes pour que s’ouvrent ces frontières bientôt. « Nous acteurs de l’économie informelle, nous souffrons de cette fermeture et nous plaidons auprès de nos autorités afin que ces frontières s’ouvrent le plutôt possible »,a-t-il souhaité. Pour lui, il faut s’adapter à la COVID-19 et trouver des moyens légaux pour ouvrir ces frontières .Et de renchérir qu’il est d’apprendre à vivre avec cette maladie car l’on ne sait quand elle partira. Sur la cherté de la vie, il a confié que cela est lié à la crise mondiale née de la COVID-19 dont n’échappe pas le Burkina. Pour lui, au plan international, tout a augmenté. Toute chose qui se ressent au Burkina et explique cette cherté. Il a bon espoir que d’ici là la maladie sera derrière et le coût de la vie reviendra à la normale.
Par Rayanne Ouédraogo