Le 3ème acte des soirées podium a eu lieu le samedi 17 juillet 2021 au siège du SITA à Ouagadougou. Ce fut l’occasion pour un autre styliste de faire découvrir ses collections. Il s’agit de Boubacar Ouédraogo dit OB STYLE, créateur de marque. La soirée a été parrainé par Bachir Ismaël Ouédraogo, ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières.
Le salon international du textile africain continue d’entretenir le public qui aime le textile en attendant d’arriver à Djibouti en octobre. En effet, les soirées podium sont considérées comme un carrefour du rendez-vous entre le styliste et les grands consommateurs du textile africain. C’est ainsi que OB STYLE, le créateur de marque est venu présenter 2 de ses collections. Il s’agissait de la « collection intégration africaine » pour la 1ère, qui est le métissage du tissu traditionnel africain à travers le textile local.
La 2ème est baptisée « haute couture » car selon le styliste, c’est fonction du temps de travail artisanal derrière une œuvre qui est vendue en série limitée à des personnalités.
OB STYLE a dit avoir été honorer d’avoir pu présenter ses œuvres au SITA. A l’entendre, c’est la première fois qu’une agence de communication évoluant dans le domaine du textile arrive a organisé un défilé privé et vente, permettant ainsi aux créateurs de se faire des carnets d’adresses que souvent ils n’ont pas la possibilité d’avoir.
« Participer au SITA est une grande fierté pour moi, par rapport à mon image de marque et à toutes les synergies d’actions que nous voulons créer dans le domaine du textile », a-t-il indiqué. Selon le styliste du jour qui exerce le métier depuis 1994, la particularité de OB STYLE et design est par rapport à une certaine perception, notamment, les points perdus sur les tenues qui définissent l’originalité des créations.
Pour le parrain de la soirée, Bachir Ismaël Ouédraogo, le promoteur du SITA, l’honorable Abdoulaye Mossé est à féliciter et encourager, car dit-il « Quand nous regardons toute la chaine, c’est une chaine très importante et la meilleure façon d’accompagner ces millions de Burkinabè qui travaillent dans le milieu du textile c’est d’encourager des initiatives de ce genre ». A l’écouté, si les Burkinabè adhèrent à la valorisation du textile, cela leur permettra de vivre de plus en plus de leur art, de réduire les importations et ainsi de capitaliser sur les devises personnelles.
En rappel, l’entrée aux soirées podium est conditionnée par l’achat d’une tenue et ces prix varient selon les stylistes représentés. Les différents invités découvriront les tenues lors des défilés de la soirée mais auparavant les prix (minimum et maximum) des tenues leur sont communiqué afin qu’ils décident de s’inscrire en fonction de cela.
Arnaud BAKOI