Ouvert le lundi 28 juin dernier, le forum inclusif sur le commerce électronique au Burkina Faso a été clôturé ce mardi 29 juin 2021 à Ouagadougou. Au programme de ce forum, ce sont des panels qui ont été animés. Le thème retenu pour cette 1re édition a été : « Le commerce électronique au Burkina Faso : Enjeux, Défis et Perspectives de Développement ».
Tout au long de ces 2 jours d’intense travaux, les participants en présentiel (150 personnes) et en ligne (250 inscrits en ligne), ont poussé la réflexion autour d’un thème central : « Le commerce électronique au Burkina Faso : Enjeux, Défis et Perspectives de Développement ».
En effet, il est ressorti que le FICEL 2021 a été initié en vue de déceler les voies et les moyens à entreprendre pour faciliter l’enracinement du commerce électronique au Burkina Faso. Selon Augustin Bambara, directeur de cabinet du ministère de l’industrie, du commerce et de l’Artisanat, le FICEL 2021 avait pour objectif de permettre de continuer le commerce malgré le contexte sanitaire qui est imposé aux populations.
A l’entendre, il y a des questions qui ne se posaient pas lorsque le commerce se faisait en présentiel mais qui deviennent d’actualité dans le cas du commerce en ligne. « Par exemple, comment on règle les questions fiscales ? Comment on sécurise les payements qu’on effectue ? Cela parce que quand vous avez fait un payement et que vous devez recevoir une livraison plus tard, comprenez qu’il y a un certain nombre de garantis à mettre en place », a-t-il indiqué. Il a poursuivi en informant que la cybercriminalité est aussi une préoccupation des acteurs du commerce électronique. Tout au long de ce forum, quelques recommandations ont émané des travaux. Entre autres, la formulation d’une stratégie nationale de développement du commerce électronique assortie d’un plan d’action de sa mise en œuvre, d’un plan de communication et de formation. Egalement au titre des recommandations, il est ressorti la nécessité de garantir la certification des entreprises intervenant dans le e-commerce afin d’établir la confiance des consommateurs, ainsi que le renforcement du dispositif de lutte contre la cybercriminalité. Augustin Bambara a aussi informé de la recommandation concernant la mise en place d’une plateforme faisant la promotion des produits et services de qualité et certifiés made in Burkina Faso. « Ce sont ces éléments de préoccupations qui ont fait l’objet de recommandations et qui vont être prise en compte par le gouvernement, afin de permettre le renforcement de notre produit intérieur brut », a-t-il soutenu. C’est par des propos de remerciements et de satisfaction que le directeur de cabinet du ministère de l’industrie, du commerce et de l’Artisanat a clos la 1re édition du Forum Inclusif sur le Commerce Electronique au Burkina Faso.
Arnaud BAKOI