La coalition des leaders associatifs du Burkina Faso (COLAB) a animé une conférence de presse ce matin du jeudi 24 juin 2021 au palais de la culture Jean Pierre Guingané. Objectif, présenter la coalition et attirer l’attention de l’opinion publique sur la situation de la nation.
« Résistance et Résilience » est le mot d’ordre de la coalition des leaders associatifs du Burkina Faso (COLAB).
La COLAB est un rassemblement national d’organisations de la société civile. Elle se donne pour mission de sillonner le Burkina Faso afin d’interpeler les organisations de la société civile à se mobiliser et à s’impliquer dans la sensibilisation contre l’extrémisme violent et la radicalisation.
Pour Océan Passamdé Sawadogo, secrétaire national de la coalition, elle reste ouverte à d’autres organisations de la société civile. « Déjà dans toutes les 13 régions du Burkina Faso nous avons des associations qui sont nos points focaux et qui travaillent déjà à préparer la venue de la coalition nationale, pour continuer la sensibilisation », a-t-il soutenu. A l’entendre, aucune action n’est de trop par rapport aux enjeux sécuritaire qui se présentent au Burkina Faso, car la lutte contre le terrorisme est devenue une affaire de tous les citoyens du pays. Cependant, les conférenciers du jour ont déploré l’enrôlement des fils du pays au près des terroristes. A les croire, c’est par ignorance que des Burkinabè se font enrôlés contre leur pays et y’a en certainement parmi les terroristes qui voudraient revenir à la république. La COLAB a par ailleurs promis de travailler de sorte à ce que les rangs des terroristes ne puissent pas grossir pour cause d’ignorance des populations. La coalition a également indiqué que chaque citoyen Burkinabè est un soldat en réserve par rapport à l’évolution de la situation nationale. « Aujourd’hui, notre génération doit à tout prix, y compris celui du sang préserver l’intégrité du territoire et l’unité du peuple afin de léguer aux générations futures un Burkina Faso de paix et de prospérité », a conclu Océan Passamdé Sawadogo.
Arnaud BAKOI