Le ministre en charge de l’éducation nationale Stanislas OUARO a co-animé une conférence de presse avec le ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de la ville Bénéwendé Stanislas SANKARA sur les cas de sinistres observés sur des bâtiments publics le jeudi 17 juin 2021 à la salle de conférence du Service d’information du gouvernement (SIG).
Plus de 170 infrastructures publiques ont été recensé comme dégradé suite aux intempéries. 110 constructions relèvent du ministère en charge de l’éducation. La plupart de ces infrastructures sont hors d’usage après les dommages. Les régions les plus touchées sont celles du Centre-Est et du Nord. Les infrastructures du primaire sont les plus nombreux à subir les dommages soit 94 infrastructures sur les 110 recensées.
Selon le ministre en charge de l’Education Nationale Stanislas OUARO, ce sont les infrastructures qui ont une durée de vie de moins de 20 ans qui sont les plus touchées par les dommages des intempéries. 72 sur les 110 recensés. A l’en croire, les infrastructures endommagées 28 sur les 110 ont été construites par l’Etat. 18 ont une ancienneté de plus de 20 ans, 8 ont une ancienneté comprise entre 10 et 20 ans et 2 une ancienneté de moins de 10ans. Le reste a été réalisé soit par les ONG/Associations ou par les communes.
Cependant, il déclare que le non-respect des normes de construction ou des termes contractuels par les entreprises de travaux surtout au niveau de la pose de la charpente, le manque ou l’insuffisance du suivi contrôle lors des constructions, l’insuffisance des la supervision contrôle par le Maitre d’ouvrage et l’exposition des infrastructures aux vents sont les causes de dégradation des infrastructures éducatives.
Il dénonce une complicité, une corruption, de l’affairisme et un laxisme de tous les acteurs concernés. Aussi rassure-t-il que des investigations plus poussées doivent être menées par les structures habilitées en vue de situer les responsabilités et de prendre des mesures nécessaires.
Léa SAMA
Œil Du Faso