La 31e édition de la journée de l’enfant africain est célébrée ce mercredi 16 juin 2021 dans la salle de spectacle du CENASA à Ouagadougou sous le thème : « 30 ans de mise en œuvre de la charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant au Burkina Faso : défis et perspectives ». Cette journée est placée sous la présidence de Madame la ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire Hélène Marie Laurence ILBOUDO/MARCHAL, représentée à cette cérémonie officielle par son Directeur de Cabinet.
Le Burkina Faso commémore le 16 juin de chaque année la journée de l’enfant africain en mémoire au soulèvement estudiantin du 16 juin 1976 à Soweto en Afrique du Sud. Et selon le Directeur de Cabinet du ministère Seydou SOULAMA, représentant Madame la ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire Hélène Marie Laurence ILBOUDO/MARCHAL, cette commémoration permet aux Etats africains d’exalter cette lutte des enfants pour défendre leurs droits. Il indique que depuis 2016, le comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant à adopter « L’agenda 2040 : pour une Afrique digne des enfants ».
A en croire la représentante des partenaires techniques et financiers, Sandra LATTOUF, cet anniversaire est l’occasion pour tout un chacun de renouveler solennellement son engagement en faveur des droits des enfants. Elle a par ailleurs, rendu un hommage aux enfants et aux populations du village de Solhan dans le Sahel. « Les actions à l’endroit des enfants doivent être renforcées afin de leur permettre de jouir de leurs droits », a-t-elle lancé.
Au nombre des défis, Seydou SOULAMA a souligné entre autres l’insuffisance des ressources allouées à la protection de l’enfant, la persistance des violences faites aux enfants et le faible niveau d’enregistrement des enfants à l’Etat civil. « Toutes ces situations viennent nous rappeler si besoin en était qu’il est plus que jamais nécessaire de mettre l’accent sur la mutualisation des moyens des acteurs, le plaidoyer auprès des décideurs et des leaders d’opinions et la sensibilisation des populations afin de les amener à plus d’égard à l’endroit des enfants étant donné que ceux-ci représentent l’avenir de la Nation », a-t-il martelé.
En rappel c’est en 1991 que la journée de l’enfant africain a été institué.
Léa SAMA
Œil Du Faso