Le mouvement SENS a tenu une Assemblée Générale Souveraine. Cette cérémonie qui a débuté le vendredi 11 juin à été clôturée ce jour samedi 12 juin en présence de personnalités politiques, issues d’autres partis. L’ Assemblée générale a eu lieu au centre Cardinal Paul Zoungrana, à Ouagadougou.
<<La place du Mouvement SENS dans l’échiquier politique national et panafricain>>, tel est le thème retenu pour cette Assemblée Générale Souveraine. La clôture de cette assemblée a connu la présence d’imminentes personnalités qui ont adressées des messages au mouvement ainsi qu’au peuple burkinabè. <<Je suis venu saluer un mouvement qui a décidé de ne point servir la cause des mensonges et des hallucinogènes. Je suis venu saluer un mouvement qui s’est engagé à ne point servir la cause de l’œsophage, du gros intestin et de l’intestin grêle>>, a indiqué Tahirou Barry. Il a poursuivi en demandant aux responsables du comité exécutif du mouvement, de continuer à inscrire leur action dans une démarche collective. A noter que cette cérémonie de clôture a été marquée par la présentation des nouveaux membres de la coordination nationale qui doit conduire le mouvement SENS vers ses objectifs. Pour le coordonnateur du mouvement SENS, Hervé Kam, cette Assemblée a été l’occasion de faire le point de 10 mois de fonctionnement, et les nouvelles orientations prises par le mouvement. <<C’est essentiellement la nécessité constatée par les adhérents de la construction d’une force politique alternative nouvelle avec l’ensemble des patriotes sincères>>, a-t-il soutenu. Selon lui, il faut travailler à faire en sorte que l’ensemble de ceux qui pensent qu’ils s’engagent pour servir et non se servir se mettent ensemble pour pouvoir répondre aux besoins de la population burkinabè. <<Le défi que nous nous sommes donné est de travailler à la constitution d’une force politique alternative qui comprendra sans doute des personnes ressources qui ne voulaient pas s’engager en politique. Également il y’aura des mouvements politiques et sans doute des partis politiques qui voudront faire parti du chemin parce que plus que jamais c’est une nécessité de proposer une alternative crédible>>, a-t-il conclu.
Arnaud BAKOI