Le mercredi 26 mai 2021, une délégation de l’Alliance des Nouvelles Consciences a rendu une visite à Eddie Komboïgo, chef de file de l’opposition, afin de discuter sur des questions concernant la jeunesse burkinabè. Cette rencontre d’échanges a eu lieu au siège du CFOP à Ouagadougou.
La délégation de l’Alliance des Nouvelles Consciences a rendu visite au chef de file de l’opposition, pour échanger autour d’un certain nombre de questions touchant à la jeunesse burkinabè. Pour Marc Bonogo, président de l’alliance, il s’agit plus particulièrement de la question de la représentativité des jeunes dans les instances décisionnelles et la question du retour du parlement des jeunes au Burkina Faso. A l’entendre, sur la question de la représentativité, il est ressorti qu’au Burkina Faso, aussi bien dans le gouvernement que dans le parlement burkinabè, aucun jeune n’est présent, mis à part un élu national qui a 34 ans. Selon lui, l’autre point qu’ils ont abordé, c’est le retour du parlement des jeunes. « Ce retour peut-être une tribune pour permettre à cette jeunesse de pouvoir s’exprimer et de pouvoir aussi dérouler le tapis de la défense de ses intérêts à l’endroit des autorités politiques du Burkina Faso », a-t-il indiqué. A cette question, le chef de file de l’opposition a fait savoir qu’il était préférable que les membres de l’alliance fassent des investigations afin de connaitre les raisons qui ont prévalu à ce silence. Pour Eddie Komboïgo, la démarche de l’ANC est a salué car c’est une chance pour le Burkina Faso d’avoir des jeunes qui se battent pour la cause de la jeunesse burkinabè. A l’écouté, le CFOP n’est pas contre la proposition de ramener le parlement à condition de connaitre les raisons qui ont poussé à sa suppression afin d’analyser les faisabilités. « Je m’engage pour être leur porte-voix et leur porte-drapeau, mais je souhaiterai qu’eux ils portent d’abord ce drapeau et cette voix, et que moi je sois derrière pour les pousser. Le chef de file de l’opposition est leur allié et je les accompagnerai jusqu’au bout », a-t-il conclu.
Arnaud BAKOI