On dit « civisme » par honte de dire « patriotisme », comme on dit « fréquenter » par peur de dire « coucher avec ». Il est tout de même extraordinaire que la petite plèbe, que constitue nos rejetons, ces élèves sans foi ni loi qui terrorisent les populations et le milieu scolaire réagissent de la sorte. Cela démontre si besoin en était que notre pays a un problème majeur à régler et vite sinon nous courrons vers une catastrophe certaine. A l’allure où vont les choses, il est grands temps de trouver les ressors nécessaires pour conjurer définitivement ces contestations, ces manifestations et cette fronde sociale qui fragilisent notre pays et notre vivre ensemble depuis un certain temps.
Actuellement nous sommes confrontés à une insécurité grandissante, à des attaques terroristes récurrentes et sournoises et à une pandémie le COVID19 qui fragilisent les fondements même de notre économie et partant de notre société. Des entreprises se ferment à tour de bras, le chômage endémique et une bombe à retardement et ce n’est pas assez exhaustif l’énumération des maux qui minent les sociétés africaines et surtout la société burkinabè. Les terroristes sont à moins de cent (100) kilomètres de la capitale et à tout moment ils peuvent semer la désolation et faire des massacres. C’est dans ce contexte que des individus, personnes de peu de foi, semblent instrumentaliser les jeunes gens, les élèves à des desseins inavoués.
Il est grands temps que les pouvoirs publics, pour la quiétude, la cohésion et surtout pour la reconquête des bouts de territoire que le pays a perdu et qui se trouve entre les mains de forces obscures réagissent vigoureusement et de fort belle manière. Aujourd’hui, le Burkina Faso est malade de ses citoyens, malades des actes incorrigibles de sa population et malades des gauchistes tapis dans l’ombre qui ne souhaitent que la faillite de l’Etat, mais dans quel but ? J’en ai une idée exacte mais ça sera du suicide de penser que la faillite du pays pourrait profiter à quelques individus ou à quelqu’un.
Pour ma part il est grands temps que le Chef de l’Etat, comme en Egypte prononce l’Etat d’urgence dans notre pays afin de se concentrer sur l’essentiel et de ne pas perdre de vue l’objectif principal : lutter efficacement contre les groupes terroristes, les hommes en armes non identifiés et autres trafiquants au col blanc.
Fermer définitivement le lycée Philipe Zinda KABORE et le lycée Nelson MANDELA et tout-autres établissements publics dont les élèves s’illustreront comme des meutes de chiens sauvages lâchés dans la nature. Sinon ces deux illustres lycée ont fait leur temps et il faudrait une lourde chirurgie pour amputer le membre métastasé et procédé à leur reconversion.
Engager des réformes tendant à privatiser le volet : enseignement général dans les lycées et collèges publics. L’Etat devrait se focaliser très rapidement sur la formation professionnelle de qualité et sur la formation scientifique dans les lycées et universités. Cela aura pour effet de séparer l’ivraie du bon grain et aura l’avantage de garantir une relève de qualité débarrasser de la voyoucratie et de la délinquance juvénile
Il faudrait impérativement interdire sans délai, comme ce fut le cas des dynamiques et tout récemment la Chicha, l’importation, la commercialisation et la consommation des soi-disant boissons énergétiques à l’exemple des : Vody’s votka, Faxe et que savons-nous encore dont le taux d’alcool atteint de fol sommets et très prisées, semble-t-il, par les élèves et cela se voit de plus en plus.
Convoquer les états généraux des associations des parents d’élèves pour une refondation et plus d’implication des parents dans le suivi de l’encadrement pédagogique élèves et étudiants dans notre pays le Burkina Faso.
Cela est non exhaustif mais ça sera peut-être à ce prix que nous allons sauver notre pays des forces obscurantistes qui ne demandent que la faillite du Burkina Faso depuis un certain temps.
Que Dieu bénisse et sauve le Burkina Faso !
Aristide OUEDRAOGO
Journaliste, Editorialiste
oudera@hotmail.fr