Le lundi 17 mai 2021, Zéphirin Diabré a rendu une visite au président du conseil supérieur de la communication et à son équipe de commissaire. Objectif, prendre contact avec lui et son institution et lui dérouler la manière dont le cheminement de la réconciliation doit se passer. Cette rencontre a eu lieu au siège du CSC à Ouagadougou.
Le ministre en charge de la réconciliation, Zéphirin Diabré continue sa série de rencontre, dans le but de mener à bien sa mission qui est de réconcilier tous les burkinabè. Ce lundi 17 mai, c’était au tour du président du Conseil supérieur de la communication de le recevoir. Pour le ministre, il était important de rencontrer les premiers responsables du CSC, car la communication va jouer et jouera un rôle très important dans le succès de l’entreprise de réconciliation nationale. « Ce qui nous divise peut-être adouci ou exacerbé par les paroles des uns et des autres. Hors le CSC est dans son rôle gendarme de veiller à ce que dans le respect de la liberté d’expression, les gens sachent et acceptent que leur liberté s’arrête où commence celle des autres et celle de la nation », a-t-il indiqué. A l’en croire, la démarche de réconciliation nationale qui en est à sa troisième édition, voulu cette fois-ci par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, est une initiative qu’il espère être la dernière. Bien que le ministre de la réconciliation soutienne que chacun est libre d’avoir son opinion sur la réconciliation, il indique toutefois que la seule personne qui est autorisé à dire que la nation n’a pas besoin de réconciliation, c’est le président du Faso. Zéphirin Diabré a poursuivi en disant que les questions de réconciliation sont nombreuses et s’articulent autour d’un certain nombre de problèmes bien précis qui sont à la fois des problèmes politiques, communautaires, sécuritaires. « Prenons de la mesure quand on parle des crimes de sang, de questions communautaires, sachons garder la mesure de nos propos parce que parfois nous blessons sans le savoir. Toutes ces situations font que le CSC a et aura un rôle important à jouer pour rappeler les uns à l’ordre », a-t-il rappelé. Pour sa part, Mathias Tankoano, président du CSC, s’est réjoui de la visite de courtoisie et de travail, et a par ailleurs informé que son institution était disposée à accompagner le ministre d’Etat pour la réussite de sa mission.
Arnaud BAKOI