Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a tenu sa conférence provinciale du Kadiogo le samedi 15 mai 2021 au palais de la Jeunesse et de la Culture Jean Pierre Guingané à Ouagadougou. Objectif, échanger sur la vie du parti et la situation nationale.
Le rapport introductif de la conférence provinciale du Kadiogo s’est articulé autour de 5 points, notamment, la situation nationale, la vie du parti, le bilan des élections présidentielles et législatives du 22 novembre 2021, la mise en œuvre du programme quinquennal du président du Faso et des perspectives. Cette conférence placée sous le thème : « Renforcement de la cohésion et de l’efficacité des structures du parti : Bilan et perspectives » a été l’occasion pour les membres du parti de réfléchir sur plusieurs points concernant la vie du parti. Selon les premiers responsables du parti, la conférence provinciale s’inscrit dans le cadre de l’exécution du programme d’activités de la section provinciale du Kadiogo. Pour le secrétaire général du parti, Aimé Zongo, le choix a été porter sur ce thème parce que c’est l’essentiel dans toute organisation pour qu’il y ait du dynamisme et des retombés. « Sans cohésion sociale, on ne peut pas bâtir. Sans cohésion sociale, on ne peut pas produire du résultat. Sur la base des résultats que nous avons eu lors des élections passées, nous avons estimés que nous aurons pu engrangé mieux s’il y avait plus de cohésion au niveau de nos structures », a-t-il soutenu. A l’entendre, le souhait des membres du parti lors de cette conférence est d’analyser les questions de divergences entre membres afin de pouvoir se mettre dans une dynamique de changement de renforcement des bases du parti. Paul Ismaël Ouédraogo, modérateur de la conférence, a informé que le parti va vers un congrès très important qui va renouveler l’ensemble des structures et qu’il est essentiel que tous avancent ensemble, unis et solidaires pour remporter des victoires comme le double scrutin passé. « Même au niveau national, le président du Faso a donné le ton en décidant d’une réconciliation nationale, en donnant un signal fort. Nous devons travailler sur ces sillons et faire en sorte que demain le Burkina Faso soit plus uni face aux problèmes qu’il rencontre », a-t-il conclu.
Arnaud BAKOI