Le ministre en charge de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin DIABRE et le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Clément SAWADOGO ont ouvert, le lundi 10 mai 2021, un atelier de validation de la stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent et de son plan d’action.
Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays de la sous-région est confronté au terrorisme et à l’extrémisme violent. C’est fort de ce constat que le conseil des ministres du 25 avril 2018 a marqué son accord pour l’élaboration d’une stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent conformément à la recommandation du Secrétaire général des Nations unies dans le rapport 2015, intitulé « Plan d’actions pour prévenir l’extrémisme violent »
Les consultants saisis pour la circonstance sont réunis en atelier à Ouagadougou pour sa validation. Les résultats attendus durant cet atelier de validation sont entre autres la présentation et la validation par tous les acteurs impliqués durant le processus des documents de la stratégie nationale de la prévention de la radicalisation et de la lutte contre l’extrémisme violent et de son plan d’action et de l’ébauchement de la nouvelle feuille de route comprenant essentiellement les étapes d’approbations, de vulgarisation et de mobilisation des ressources.
Le ministre en charge de la réconciliation nationale Zéphirin DIABRE, par ailleurs président de ce présent atelier, a annoncé que très bientôt un cadre sera proposé pour permettre le dialogue entre les différents acteurs. L’objectif est d’arriver à une fédération et une mutualisation des forces.
Selon l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Burkina Sandra Clark, il revient à la communauté internationale d’assurer la coordination des actions pour appuyer la stratégie et le plan d’action du gouvernement. «Mon pays les États-Unis d’Amérique s’engage à soutenir le Burkina Faso, dans cette lutte commune qui est l’extrémisme violent », a-t-elle indiqué.
Léa SAMA
Œil Du Faso