La SONABEL souhaite informer son aimable clientèle que ces perturbations indépendantes de sa volonté sont principalement dues à des incidents techniques sur les lignes d’interconnexionélectriques et à des difficultés conjoncturelles de production d’énergie qu’elle rencontre sur le parc national de production d’électricité.Pour faire face à la demande nationale sans cesse croissante en énergie électrique, la mutualisation des moyens de production électrique et de transport avec les pays de la sous-région s’est révélée être une solution efficace en témoigne la mise en place par la CEDEAO d’un Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA)qui s’emploie activement à l’opérationnalisation du marché sous régional de l’électricité. Cette option heureuse permet aujourd’hui à la SONABEL de satisfaire une part importante de la demande du Réseau National Interconnecté
grâce à l’énergie importée du Ghana et de la Côte d’Ivoire. Mais la mutualisation s’avère aussi un partenariat contraignant qui impose de partager les difficultés que rencontrent les partenaires respectifs d’où les désagréments
subis par les clients ces temps-ci.
En effet, au niveau du secteur électrique du Ghana, le bas niveau des retenues d’eau des barrages situés dans le Nord a occasionné l’arrêt de production des centrales hydroélectriques de cette région. Une difficulté qui a contraint le réseau de transport ghanéen à approvisionner le Nord du Ghana désormais à partir des sources de production
situées au sud du pays. Cette solution a pour conséquence la congestion du réseau de transport qui connaît ainsi des déclenchements fréquents entrainant des coupures d’électricité constatées également au Burkina Faso raccordé au réseau nord du Ghana.
Du côté du secteur électrique de la Côte d’Ivoire, le bas niveau des retenues d’eau des barrages a aussi affecté la production des barrages hydroélectriques. En plus, le parc de production thermique a subi des avaries sur des groupes importants ; ce qui a réduit les capacités de fourniture du réseau ivoirien en cette période de forte demande.
Face à ces contraintes, la Côte d’Ivoire s’est aussi vue obligée de réduire ses exportations d’énergie vers le Burkina Faso.
Aussi, l’avènement de la covid19 a eu un impact négatif dans tous les secteurs d’activités et plus particulièrement
dans celui de l’énergie électrique avec des investissements non encore aboutis. L’une des conséquences de la pandémie du Coronavirus pour la SONABEL aura été le retard dans la livraison des ouvrages de production
d’électricité notamment la nouvelle centrale de Kossodo. Cette nouvelle centrale de production de 50 MW projetée pour anticiper la forte demande en période de canicule et qui devait être opérationnelle avant la pointe de 2021 ne
l’est pas encore.Au total, tous ces incidents engendrent pour la SONABEL des difficultés à alimenter convenablement le Réseau National Interconnecté dans cette période de pointe. Des solutions palliatives sont donc mises en œuvre continuellement afin d’améliorer la desserte de l’électricité dans ce contexte difficile.
Pour ce qui concerne les perspectives, la SONABEL s’emploie à dérouler les projets de renforcement de la capacité Nationale de production décidés par le gouvernement dont :
– la fin des travaux de renforcement des capacités de production de la centrale thermique de Kossodo avec 50 MW
supplémentaires ;
– la construction des centrales solaires qui vont délivrer à partir de la fin de l’année 2021 et progressivement, presque600 MW dans les années à venir ;
– le renforcement des capacités de production de la centrale thermique de Komsilga avec 50 MW supplémentaires ;
– la construction d’une nouvelle centrale thermique Ouaga Sud-Est avec une capacité de 150 MW.
La SONABEL, voudrait rassurer son aimable clientèle qu’elle travaille avec abnégation et détermination pour améliorer la qualité du service de l’électricité et présente ses excuses pour les désagréments occasionnés par ces
perturbations indépendantes de sa volonté.
Le Département Communication et Relations Publiques