Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience une délégation du médiateur du Faso, le jeudi 6 mai 2021, au palais présidentiel. Cette délégation avec à sa tête la première responsable Saran Sereme, est allée remettre les rapports annuels d’activités des années 2018, 2019, 2020.
A sa sortie d’audience, Saran Sereme a indiqué que la présence de la délégation est due au fait que son institution doit annuellement élaborer un rapport pour que le président puisse suivre les activités qui sont menées. Elle a rappelé qu’au-delà de la haute personnalité du chef de l’Etat, ces mêmes rapports seront remis aux autres hautes autorités ainsi qu’aux différents médiateurs des autres pays du monde entier. « Nous avons une longue liste de recommandations qui ont été faites, notamment des recommandations qui peuvent améliorer la modernisation de l’administration publique », a-t-elle soutenu. A l’entendre, il y a des personnes privées qui suivent des formations à leur fond et qui ne sont pas après pris en compte au niveau de l’administration dans le traitement salarial, chose qu’elle a souhaité soumettre à des études. Le médiateur du Faso a également relever auprès du président du Faso, la question des incarcérations dans les maisons de justice qui ne sont pas parfois à même de remplir les conditions des droits humains. A l’en croire, un autre point abordé lors de cet audience, c’est la mauvaise réactivité parfois de l’administration face aux différentes requêtes envoyées à certains responsables administratifs qui tardent à répondre. « Nous avons aussi évoqué la question du port du Danfani lors des cérémonies. Il y a des textes qui ont été adoptés et doivent être appliquer. Ces textes ne s’imposent pas comme des règles, mais qui recommandent et qui demandent de privilégier ces ports de Danfani par rapport aux pagnes imprimés que nous importons à coûts de plusieurs milliards », a-t-elle soutenu. Saran Sereme a indiqué qu’il y a d’autres points dont elle ne pourrait parler, compte tenu du secret professionnel. Elle a toutefois conclu en évoquant la question du budget du médiateur du Faso, qu’elle juge très étroit pour pouvoir œuvrer à une appropriation effective des populations et à aller renforcer les différentes représentations régionales.
Arnaud BAKOI