Une session d’échange a eu lieu à l’Assemblée nationale concernant le département de l’eau et de l’assainissement. La rencontre s’est tenu en présence des membres du gouvernement ainsi que des députés et a été marqué par l’autorisation de ratification de 2 projets de loi. C’était le jeudi 22 avril 2021.
L’Assemblée nationale vient d’autoriser la ratification de 2 projets de loi concernant le département de l’eau et de l’assainissement. Selon le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Ousmane Nacro, le 1re concerne la réalisation de 27 adductions d’eau potable dans les régions de la boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins. Il a fait savoir que, pour un coût total de près de 5 milliards 800 millions, le projet est financé à 94% par la BIDC (la banque d’investissement de développement de la CEDEAO) et à 6% par l’Etat du Burkina Faso avec un délai d’exécution de 5 ans. Il a poursuivi en informant que le 2ème projet est relatif à la réalisation de 30 blocs de latrines, 200 pompes à motricités humaines et près de 11 000 latrines familiales. En ce qui concerne ce second projet, le ministre a informé que le financement est assuré par la BAD, pour un coût total de près de 9 milliards 800 millions avec aussi la compare de l’Etat. Ce sont les 2 projets de loi qui ont obtenu l’autorisation de la représentation nationale afin que cela soit ratifier par l’Etat burkinabè. Autre cas évoqué lors de la rencontre, c’est la question des pénuries d’eaux au niveau de Ouagadougou et ailleurs. Situation face à laquelle Ousmane Nacro s’est dit conscient. Il a par ailleurs indiqué que le problème survient parce que les stations de Ziga et de Loumbila n’arrivent pas à obtenir l’énergie nécessaire pour fonctionner au mieux. « Pour ce qui est des coupures récurrentes, je dois affirmer que le premier ministre, Christophe Marie Dabiré s’est saisi la question en échangeant hier (mercredi 21 avril 2021) avec mon collègue le ministre de l’énergie et moi en nous donnant des instructions fermes pour que nous puissions trouver la solution », a-t-il conclu.
Par Arnaud BAKOI