Le mouvement « je suis Burkina » a tenu une conférence ce jeudi 1er avril 2021 à Ouagadougou dans le but de restituer les résultats des travaux menés depuis 2019 comme contribution du mouvement à l’aboutissement de la réconciliation nationale.
Le mouvement « je suis Burkina », dont le récépissé date de 2018 est une association qui œuvre dans la sphère des organisations de la société civile. Son domaine d’intervention est la tolérance et ses objectifs sont entre autre la recherche de la paix, l’unité nationale, la cohésion sociale et la réconciliation nationale.
Selon le coordonnateur du mouvement, Abdoul Aziz BOUGMA, les objectifs de l’association font d’elle une organisation proche de la population. En effet, le mouvement a tenu des rencontres d’échanges à Ouagadougou et dans les autres régions du pays. Pendant ces différentes tournées il ressort que « pour finir avec les difficultés et les problèmes que connaissent notre pays, il nous faut une réconciliation nationale véritable », déclare Abdoul Aziz BOUGMA. Il rappelle que « Les conclusions de cette conférence seront transmis au président du Faso et au ministère en charge de la réconciliation nationale pour exploitation ».
« Nous avons connu 3 tentatives de réconciliation qui ont échoués, mais cette fois ci la situation est différente. Pour le parrain d’honneur », Alidou OUEDRAOGO, parrain d’honneur du mouvement. Il indique que le pays a connu des situations qui ont déchiré le tissu social.
Pour lui, pour une bonne réconciliation il y a des éléments en plus du HCRUN, et de la justice bien structurée. « Nous avons des tribunaux de grandes instances, des tribunaux coutumiers, des tribunaux d’appel. Au lieu de nous disperser on peut confier l’ensemble des dossiers à la cours d’appel de Ouagadougou et les juges se chargeront de la répartition des dossiers ».
Léa SAMA