Le Ministre en charge des transports du Burkina Faso et le Ministre Ghanéen du développement du chemin de fer ont aminé une conférence de presse ce jeudi 25 mars 2021, à Ouagadougou. Cette rencontre a porté sur le projet d’interconnexion ferroviaire Burkina-Ghana.
Depuis 2018, les présidents, Burkinabè et ghanéens ont décidé de la construction d’une nouvelle ligne moderne entre le Port de Tema au Ghana et Ouagadougou au Burkina Faso pour favoriser le brassage de leurs peuples déjà unis par des liens multiséculaires sur les plans historique et géographique.. Le projet sera entièrement exécuté dans le respect des règles de l’art et dans les standards internationaux comme suit :
– Vitesse trains voyageurs 160 km/h et trains marchandises 120km/h ;
– Nature de la ligne : voie unique à écartement normal 1435 millimètres ;
– Rails type UIC 60 ;
– Charge à l’essieu : 25 tonnes (OA) et 23 tonnes (Voie) ;
– Système de télécommunications et de signalisation par câbles à fibres optiques ;
– Emprise du couloir 60m ;
– 55 gares dont 10 au Burkina Faso. Les projections de la demande de trafics passagers sont estimées entre 2 et 3 millions de passagers par an. Quant au fret, les prévisions de transport se chiffrent entre 7 et 17 millions de tonnes l’an.
« Le projet est économiquement viable avec une grande contribution des économies générées à la société dans son ensemble. » a ajouté Vincent Timbindi DABILGOU, Ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
La réalisation de l’interconnexion ferroviaire entre le Burkina Faso et la République du Ghana, permettra d’atteindre les objectifs :
– L’amélioration de la balance commerciale des 2 pays à travers une facilitation des transports et l’optimisation des coûts d’exploitation des véhicules automobiles par le basculement des surcharges sur le chemin de fer ;
– La stabilisation des coûts de transport entrainant une réduction du prix des marchandises ;
– La création de plus de 30.000 emplois directs et indirects pendant la phase de construction, l’amélioration des conditions économiques des zones traversées et la création d’activités génératrices de revenus dans les gares et tout le long du chemin de fer ;
– L’amélioration de l’écoulement des produits de la zone de Bagré-Pôle sur le marché ;
– L’amélioration des exportations de minerais vers les ports ;
– L’amélioration de la sécurité et de la sûreté des transports terrestres ;
– La réduction de la pauvreté locale ;
– La préservation du réseau routier, sujet à des dégradations précoces résultant des surcharges.
Wendyam