Des élèves du lycée public Bogodogo de Ouagadougou, ont à nouveau bloqué lundi 1er mars 2021, la route menant vers l’hôpital Yalgado Ouédraogo, pour exiger l’ouverture d’une brèche devant leur permettre de rejoindre facilement et en sureté leur établissement.
Après le 3 décembre 2020, des élèves du lycée Bogodogo se sont fait encore entendre ce lundi matin.
Ils ont installé des barrières au niveau du secrétariat permanent du conseil national de la lutte contre le Sida et à quelques pas de la porte de l’hôpital Yalgado Ouédraogo.
«La sécurité avant tout», «On en marre des accidents», lisait-on sur les feuilles que des manifestants brandissaient.
Avec la construction du mini-échangeur de Yalgado et de la double voie, les élèves du Bogodogo venant de l’Est et du Nord-Est de la ville, doivent maintenir faire un détour supplémentaire d’au moins un kilomètre ou emprunter un dangereux sens interdit pour rejoindre leur lycée.
Selon Gaël Konaté, en classe de 1ère D, il faut l’ouverture d’une brèche devant le lycée et l’installation de feux tricolores ou à défaut, ouvrir une autre voie pour permettre aux élèves de regagner facilement et en sureté leur établissement.
Il a fait cas de nombreux accidents dont le dernier en date du vendredi, aurait concerné un élève du Bogodogo au niveau de l’échangeur.
Gaël Konaté a demandé aux autorités et particulièrement au maire de Ouagadougou Armand Pierre Beouindé de mettre fin à leurs souffrances.
Notons que le double blocage a entrainé des embouteillages monstres surtout pour les travailleurs venant de l’Est de la ville, du Nord-Est et de l’Ouest.
La majorité d’entre eux ont été obligés de rebrousser chemin pour passer sur l’axe qui traverse du Nord au Sud, l’université Joseph Ki-Zerbo.
Quelques-uns d’entre négociaient âprement avec les plaignants pour rejoindre les services situés près de l’hôpital tels que la centrale d’achat des médicaments essentiellement génériques (CAMEG), l’école nationale de santé publique (ENSP), la pharmacie de l’hôpital, la morgue, le centre national de lutte contre la tuberculose (SP/CNLS-IST) et l’antenne régionale du Centre national de transfusion sanguine.
Agence d’information du Burkina