Le comité national de lutte contre la drogue (CNLD) a tenu sa 16e session de l’Assemblée générale ordinaire sous la présidence du ministre de la sécurité, Ousseini COMPAORE, président du CNLD ce vendredi 19 février 2021 à Ouagadougou. Au cours de cette rencontre, les participants ont échangé sur le bilan des activités de 2020 et adopter un programme spécifique axé sur le développement des compétences sociales.
« Ces dernières années, le trafic illicite et l’usage des drogues se sont accru et ont envahi surtout le milieu scolaire avec un nouveau défit lié à la consommation de la chicha », a déploré Dramane Elvis COMPAORE, secrétaire permanent du comité national de lutte contre la drogue. Il indique que ces consommations ne sont pas sans conséquence sur le développement socio-économique, sanitaire et sécuritaire du Burkina Faso. Pour ce faire le CNLD estime urgent de mettre en place des programmes axés sur le développement des compétences sociales, des approches et des apprentissages permettant aux jeunes d’acquérir des aptitudes spécifiques pour les aider à résister aux pressions négatives. « Je voudrais saluer l’action du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation qui a mis des ressources à la disposition du conseil national pour la prévention de la violence à l’école… », a-t-il remercié.
« Pour cette 16e Assemblée générale, le bilan au point de vue de la lutte sécuritaire contre les consommations de drogue est excessivement de consommation de tramadol, de cannabis et d’autres formes de drogue », a fait savoir le ministre de la Sécurité Ousséni COMPAORE. Pour lui, la lutte est permanente et doit continuer.
Pour le ministre de la Santé, 1er vice-président du Comité nationale de lutte contre la drogue, Charlemagne OUEDRAOGO, la drogue nuit gravement à la santé « la drogue n’améliore aucune performance ni scolaire, ni sanitaire et sa consommation entraine une utilisation des services de santé et nous ne disposons pas de spécialiste pour la prise en charge des personnes qui souffrent de la consommation de la drogue», a-t-il déclaré. Aussi souhaite-t-il que les parents s’investissent dans le suivi et l’éducation des enfants pour éviter qu’ils ne fassent l’objet de chantage pour la consommation de la drogue.
Léa SAMA