Dans la soirée du 2 février, Moscou et Saint-Pétersbourg ont été agitées par des manifestations non-autorisées en soutien à Alexeï Navalny, dont la peine de prison avec sursis a été transformée en sentence ferme pour cause de violations multiples de son contrôle judiciaire lors de la première partie de l’année 2020.
Revenu en Russie le 17 janvier 2021, après 5 mois de convalescence pour un empoisonnement dont il accuse le président Vladimir Poutine et les services de renseignement russe d’être responsable. Avant son arrestation le 18 janvier 2021, Alexeï Navalny a fait un appel aux manifestations à travers une vidéo sur YouTube ou il accuse le président russe de s’être fait construire une maison de plus de 1milliard d’euro sur la mer noir. Les sociétés russes d’un côté refuite les accusations et qualifient Alexeï Navalny et ses partisans d’escrocs. Les partisans d’Alexeï Navalny ont manifesté dimanche 31 janvier lors d’une nouvelle journée de mobilisation pour appeler à la libération de l’opposant emprisonné. La police russe a déployé un important dispositif et fermé l’accès au centre de plusieurs villes. Plusieurs dizaines de personnes ont été interpellées. Les chiffres officiels ne sont pas encore révélés mais selon l’ONG OVD-Info, plus de 1 050 personnes auraient été arrêtées en Russie, dont l’essentiel 865 personnes auraient été interpellé à Moscou. Les manifestations en Russie sont-elles une menace pour Poutine ?