Le ministre délégué auprès du président du Faso chargé de la Défense nationale et des anciens combattants, Aimé Barthélémy SIMPORE et le ministre de la Sécurité Maxime KONE ont coanimé une conférence de presse sur la situation nationale ce vendredi 26 août 2021 à Ouagadougou.
Un document qui compile toutes les stratégies nécessaires dans la lutte contre le terrorisme a été élaboré. C’est l’annonce faite lors de la conférence de presse du gouvernement co animé par les ministres de la Sécurité et le ministre délégué en charge de la Défense Nationale. Des réformes vont se faire de « façon rationnelle possible », a assuré le ministre délégué en charge de la Défense Barthélémy SIMPORE.
« Nous allons revoir le fondement de la Défense nationale en ce qui concerne les ressources humaines pour en faire le fer de lance du système de défense. Aussi, une réorganisation de celle-ci va bientôt s’opérationnaliser pour être beaucoup plus proche des populations« , a laissé entendre le ministre délégué SIMPORE. La stratégie spécifique de lutte contre le terrorisme, selon le ministre de la Sécurité, Maxime KONE se fera en termes de vision sur 5 ans. Il s’agira dans les cinq (05) années à venir de construire une résilience nationale forte contre la menace terroriste. Elle prévoit également le développement des fondements capacitaires de la gouvernance de la sécurité nationale mais aussi d’assurer la protection des personnes et des biens.
Le concept stratégique va concerner l’évaluation de la menace et l’articulation de la réponse. L’articulation de la réponse sera militaire, diplomatique, judiciaire, politique et administrative, humanitaire et communicationnelle. Pour le ministre délégué SIMPORE aucune Nation n’a pu vaincre le terrorisme sans une unité nationale bâtie sur la convergence gouvernement, populations et Forces de défense et de sécurité. Les conditions de vie et l’efficacité des FDS seront améliorés à travers des mesures administratives dans les prochains jours. Par ailleurs, la nouvelle stratégie de lutte contre le terrorisme, donne de la place aux Burkinabè qui ont pris les armes contre l’Etat, de les déposer pour être réintégrés dans la Nation.
Léa SAMA
Œil Du Faso