Les acteurs du secteur privé de la santé ont tenu une rencontre de concertation sur la mise à disposition des intrants subventionnés de lutte contre le paludisme. Cette réunion a eu lieu le mercredi 21 avril 2021 à l’hôtel Sopatel Silmandé à Ouagadougou.
Le programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), bénéficie de l’appui financier du budget de l’Etat et des partenaires pour l’acquisition des intrants de lutte contre le paludisme au Burkina Faso. A l’entame de la rencontre, il est ressorti du discours du secrétaire général du ministère de la santé, que l’ambition de son ministère d’aller à l’élimination du paludisme d’ici à 2030 ne peut aboutir que si le secteur privé de santé est activement et suffisamment impliqué. Il a tantôt informé que la sécurisation des approvisionnements en intrant de lutte contre le paludisme est l’un des objectifs clés du plan stratégique 2021-2025 en cours. Pour le directeur Pays du PSM, Parfait Edah, l’objectif général de cette mise en œuvre est de contribuer à l’amélioration de la qualité de la prise en charge des cas de paludisme au niveau des établissements sanitaires privés de soins. C’est donc dans le souci d’atteinte de ses objectifs, que le ministère de la santé et ses partenaires acquièrent chaque année des intrants de lutte contre le paludisme pour couvrir les besoins nationaux. Cependant, ces intrants ne sont destinés qu’aux structures sanitaires publiques. Défis que s’est fixé le ministère de la santé à rendre disponible ces intrants en faveur des structures privées de soins. Toutefois, pour y arriver, le ministère de la santé projette mettre à disposition une certaine gamme d’intrants subventionnés aux établissements privés. C’est dans l’optique de réussir cette mission, que lors de la rencontre, les parties prenantes ont discuter des modalités de mise en œuvre de cette intervention. « Il me plaît ici d’inviter l’ensemble des acteurs, notamment ceux des services publics et du secteurs privé à améliorer la collaboration pour une meilleure synergie et une efficience dans l’action », a conclu le secrétaire général du ministère de la santé.
Par Arnaud BAKOI